Les facultés de médecine des Universités royales hongroises de Budapest et de Kolozsvár (Budapest, 1909)
La Faculté de Médecine de Kolozsvár - Dr. Marschalko: La Cliniques des Maladies cutanées et syphilitiques
LA CLINIQUE DES MALADIES CUTANÉES ET SYPHILITIOUES 369 alimentées d’eau chaude et d’eau froide, des douches, une salle de repos et des water-closets. Au milieu du sous-sol il y a la chaufferie du chauffage central avec une grande et une petite chaudiéres, deux cham- bres de ventilation, les logements du portier, des infirmiéres, des domestiques et des servantes, un petit dépőt et un local pour les animaux á expériences. Ajoutons que le sous-sol est desservi par un escalier spécial qui aboutit á la cour. La Clinique est chauffée par la vapeur d’eau sous basse pression et éclairée á l’électricité. Les laboratoires possédent aussi un service de gaz pour les étuves. De mérne, certains locaux qui ne peuvent étre convenablement chauffés par le chauffage central sont pourvus de poéles á gaz. La ventilation est effectuée par deux turbines électriques. qui sont installées dans les chambres du sous-sol. Ces appareils permettent d’aérer en cinq minutes toutes les salles de malades. L’atelier de photographie et le dispensaire ont leurs propres ven- tilateurs électriques. La Clinique est trés confortablement aménagée, a tous les points de vue. Elle touche une allocation de 1500 couronnes (1625 francs) par an. Parmi les appareils scientifiques qu’elle posséde, il y a lieu de mentionner les appareils de Finsen et de Röntgen, la lampe noire de Kronmayer, un appareil de projection, des appareils électriques pour le massage et les traitements dermatologiques et urologiques, trois microscopes Zeiss avec objectifs apocliroma- tiques, six microscopes Reichert, un ultramicroscope Zeiss, un appareil á dessin, etc. La Clinique a réuni, en outre, une riche collection de moulages ainsi qu’une bonne bibliothéque spéciale. La collection des préparations est tout á fait remarquable. Elle comprend des pieces prises in vivo ou bien provenant d’opé- rations ou de dissections; toutes ces pieces sont íixées par la méthode d’Apáthy et conservées dans de petits tubes en verre. Nous possédons plus d’un millier de ces tubes.
