Les facultés de médecine des Universités royales hongroises de Budapest et de Kolozsvár (Budapest, 1909)
La Faculté de Médecine de Budapest - Dr. L. de Liebermann: L'Institut d'Hygiene
78 L. DE LIEBERMANN notre Faculté, car, pendant deux années, la chaire ne disposa pas mérne d’une salle spéciale. En 1876 seulement on lui donna, dans un coin de llnstitut de physiologie qu’on vénáit d’édifier, deux petites pieces ä deux fenétres, un réduit pour le gargon de laboratoire et une troisiéme piéce a deux fenétres comme salle de cours. Le personnel auxiliaire comprenait un assistant et un domestique. La dotation annuelle était de 600 florins (1260 francs); 2500 florins (5250 fr.) furent dépensés pour la premiere installation. Une dizaine d’années plus tárd, l lnstitut regut une annexe avec deux grandes salles de laboratoire et sa dotation fut portée a 900 florins (1890 francs); il put alors engager un stagiaire et un second domestique. Malgré les plaintes continuelles du Prof, de Fodor, cet état de choses ne subit nul cliangement appréciable jusqu en 1902, date á laquelle Fodor mourut et le signataire de ces lignes devint titulaire de la chaire. Lorsqu’on lui remit 1’Institut, on put con stater qu’il n’avait pas mérne les installations les plus essentielles. Depuis lors, aucune modification digne d’étre mentionnée ne fut apportée dans la disposition des locaux. C’est seulement grace á l’amabilité confraternelle du Prof. de Klug, directeur de l’Institut de physiologie, que le professeur d'hygiéne dispose maintenant dun cabinet de travail particulier et d’une petite salle pour la bibliothéque. Par contre, l outillage de llnstitut put étre grandement amélioré. Une dotation extraordinaire du Ministére de Instruction publique permit, notamment, d’acheter le matériel de laboratoire et les appareils nécessaires * et de créer une bibliothéque dönt les 33 sections contiennent les ouvrages les plus importants — plus de 3000 volumes déjá — d’hygiéne et de toutes les sciences accessoires. En mérne temps, la dotation * Malheureusement on ne peut les disposer comme il le faudrait, laute de place.