Grósz Emil dr.: Előadások, beszédek, tanulmányok 1900-1925 (Budapest)
Beszédek - Rapport de M. Le Secrétaire Général sur les Travaux Préparatoires du Congrés (XVI. Congrés International de Médecine Budapest 1909.)
76 a moisson. Je crois, je suis convaincu que le sol sur lequel vous étes assemblés est propice ä des travaux laboneux et féconds. Nos ressources sont certaine- ment bien modestes et nos institutions actuelles sont jeunes encore ; mais, d’autre part, nos Lois constitutionnelles contiennent et proclament la condition essentielle de tout travail scientifique : la liberté d’enseigner et la liberté d’apprendre. Pendant les derniéres quarante années du regne de notre auguste et vénéré Roi, notre Pays s’est eréé de nombreux Instituts et de nombreuses cliniques qui ont déjá attesté que la térré sur laquelle vit et travaille le petit peuple Hongrois est parfaitement capable d’assimiler et de développer les travaux des grandes Nations occidentales. Nos coeurs résonnent encore des belles paroles que le Roi de Portugal, si tragiquement enlevé ä son peuple, pronon^a en ouvrant le Congrés de Lis- bonne : «Les Peuples sont citoyens du Monde ; et tout comme les Citoyens de chaque Pays ont des devoirs envers leur Patrie, les Peuples ont des devoirs envers l’Humanité». Nous autres Hongrois, nous avons le devoir de témoigner aux grandes Nations notre reconaissannce pour les riches dons de leur Civilisation, et, á mon bumble avis, nous ne saurions le mieux faire qu’en accroissanl chez nous et en remplissant notre mission millénaire de répandre autour de nous cette Civilisation. A aucune autre époque, l’Humanité n’eut un plus grand besoin qu’au- jourd hűi de la force annoblissante, apaisante, et conciliatrice de la Science. Toutes les Nations civilisées peuvent et doivent, Messieurs, s’unir et com- munier dans le travail scientifique. Permettez-moi de vous rappeler le mot de Pasteur: «La patrie de la Science embrasse l’Humanité entiére». Pour apaiser les différends et les passions, nulle autre Science, d’ailleurs n est plus propice, plus qualifiée que la Médecine, car la Médecine en se con- sacrant entierement au service de 1 Humamté proclame et prouve, mérne sur ies chamas de bataille, la Fraternite universelle devant la souffrance et dans 1 effort de la soulager, de la guénr. C est pourquoi, dans nos délibérations toute politique est banme, excepté la politique de la conciliation, de la solida- rité, de la mutualité et le 1 union. Nous ne connaissons, Monseigneur, Mesda- mes et Messieurs, d autres armes que 1 arsenal de la Science ; nous ne pour- suivons d autre but que le bien-étre de l’Humanité!