Papers and Documents relating to the Foreign Relations of Hungary, Volume 1, 1919–1920 (Budapest, 1939)

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8o6 1920 Comme la Puissance d'occupation tient le Gouvernement royal hongrois à l'écart de ces territoires encore occupés, qui restent pourtant hongrois aux termes du traité de paix de Trianon, il m'était impossible jusqu'ici d'avoir des renseignements exacts quant au motif allégué pour justifier leur arrestation. En tout cas, je proteste avec la plus grande énergie contre le fait même de l'arrestation de citoyens hongrois par des autorités civiles serbes-croates-slovènes sur un territoire où, aussi bien selon les stipulations de la convention d'armistice de Belgrade du 13 novembre 1918 que selon celles du traité de paix de Trianon, des autorités civiles autres que hongroises n'ont pas le droit de fonctionner, de même que contre la déportation et l'internement de citoyens hongrois hors du territoire du pays. La manière d'agir des autorités d'occupation est illégale au double point de vue ci-dessus exposé, sans parler des motifs des arrestations. J'ai l'honneur de vous prier de bien vouloir porter mes protestations à la connaissance de votre Gouvernement et lui proposer la libération immédiate des personnes en question. Veuillez agréer, etc. No. 848. 40.850/9. The Minister of Hungary in Vienna, Dr. Gratz, to the Minister for Foreign Affairs, Count Emeric Csáky. [TRANSLATION] Code telegram No. 511. VIENNA, December 4, 1920. I conveyed the content of your code telegram No. 384

1 to the Austrian Government. The latter expressed its appreciation of our acceptance of their proposals. They see no obstacle in the way of the immediate taking over of the flour and the simultaneous payment of the cash guarantee suggested. However, the commercial security desired, which it is believed must be in the form of a bank guarantee, cannot be settled before Monday since tomorrow is Sunday. For this reason the Austrian Government requested that it be allowed "to give its final reply on Monday. 1 Supra, Doc. No. 841.