Papers and Documents relating to the Foreign Relations of Hungary, Volume 1, 1919–1920 (Budapest, 1939)

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79Ç 1920 l'honneur de vous faire parvenir les renseignements suivants: L'attaque fut effectuée dans la nuit du i" au 2 août et non dans celle du 4 août, comme il est indiqué dans votre lettre cidessus mentionnée. Dans cette nuit du I

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r au 2 août à 24 h. 30 les soldats hongrois jetèrent deux grenades à proximité de la ligne de démarcation et tirèrent sur notre poste à l'est du village de Szomoróc une vingtaine de cartouches. Dans ce même moment une vingtaine de soldats hongrois environ attaquèrent et firent prisonniers trois de nos soldats, les trois autres réussirent à se retirer. Prévenue de cette attaque, notre compagnie de Domonkosfa se développa et arrêta les Hongrois entre Domonkosfa et Szomoróc à mi-chemin. A cet endroit un sous-lieutenant hongrois qui commandait 20 à 30 soldats déclara à un de nos capitaines avoir reçu l'ordre d'occuper le village de Szomoróc et la ligne entre ces deux villages et de s'y maintenir. Nos soldats ayant reçu les ordres de repousser les soldats hongrois, ceux-ci, après quelques coups de fusils de notre côté, se retirèrent au-delà de la ligne de démarcation que nos troupes occupèrent. Dans cette attaque les Hongrois étaient munis d'une mitrailleuse (d'après les dires des habitants il y en aurait eu même deux) et des civils de Szomoróc participèrent aussi à cette attaque, cinq ou six d'entre eux s'enfuirent avec les soldats hongrois de l'autre côté de la frontière. Il n'y eut pas de perte. Nos trois soldats faits prisonniers et désarmés furent relâchés. Les Hongrois emportèrent les effets suivants appartenant à nos soldats: 1 fusil, 3 baïonnettes, 6 cartouchières, 6 toiles de tente, 300 cartouches et 10 grenades, 1 chemise et 1 caleçon, i mouchoir et 1 essuie-mains. En communiquant ce qui précède, la Délégation royale a l'honneur de prier le Ministère des Affaires étrangères de bien vouloir faire donner des ordres nécessaires pour que les objets ci-dessus désignés soient retournés à nos autorités à la ligne de démarcation.