Hirünk a Világban, 1955 (5. évfolyam, 1-12. szám)

1955-01-01 / 1-4. szám

Notre Reputation Dans le Monde Résumé français 2« HÍRÜNK A VILÁGBAN Ily a dix ans que la Hongrie est tombée sous l'occupation soviétique à la suite de la Conférence de Teheran et des victoires russes. En s- appuyant sur la résis­tance du peuple hongrois, le régent Horthy a décidé, malgré l'occupation allemande du pays, en automne de l'année 1944, de conclure un armistice et une paix séparée avec les Alliés. Etant donné que les puissances occidentales refu­sèrent de traiter avec la Hongrie et lui donnèrent à entendre qu’ëlle avait à s’ad­resser à la Russie, la déléga­tion de Horthy se rendit a Moscou en septembre de 1944, pour y obtenir un cessez le ïeu. La série d> article débutant dans ce numéro livrera pour la première fois à la publicité un compte-rendu authentique de ces négotiations d> armistice et de celles de la formation d’un gouvernement hongrois à Moscou. Le seul membre de cette délégation vivant en terre libre est Géza Teleki, ancien ministre des cultes et de l'éducation, actuellement professeur à l’Dniversité de Virginia, qui vient d’écrire ses Mémoires basées sur des notes et documents originaux. La délégation formée du gé­néral Faragho, du ministre plénipotentiaire Szent-Ivanyi et du professeur Teleki quit­ta Budapest le 38 septembre. Dans une proposition semi-offi­cieuse envoyée en Hongrie au préalable, i les Russes avaient fait miroiter des conditions très favorables. Cependant, quand le 11 octobre, on en vint a la signature de 1’ armistice, Molotov déclara froidement que le gouvernement soviétique n’avait aucune connaissance desdi tes proposi tions et qu’ il les considérait comme nulles et non avenues. Les prélimi­naires ù l’armistice conte - naient essentiellement l’obli­gation de retirer les troupes hongroises derrière les fron­tières dites de Trianon et de déclarer la guerre au Reick allemand. La signature de 1»armistice n’a pas pu être parachevée, car au moment où Horthy fit sa proclamation annonçant la fin de la guerre pour la Hongrie, les troupes d’occupation alle­mandes donnèrent le siège au palais royal, s’emparèrent de la personne du régent et insti­tuèrent par la force un gou­vernement fantoche national­­socialiste hongrois. A la suite de ces événanents les Russes tentèrent de créer à Moscou un gouvernement hon­grois en ayant recours au chef-d’état major, d’un géné­ral commandant d’armée réfugiés sur territoire Russe et des membres de 1a délégation d’ar­­mistiice, toujours à Moscou. Mais comme les Soviétiques in­sistaient a introduire des com­munistes hongrois de Moscou dans ce gouvernement rien ne fut conclu avant longtemps. * François Nagy, ancien pré­sident du conseil hongrois se trouve actuellement en tournée de conférences en Asie. Il a déjà visité Les Philippines, Hong-Kong, la Thailands, la Birmanie, l’Inde et le Pakis­tan. La presse a partout fait connaître en détail ses confé­rences. A Manille, où le pré­sident Magsaysay l>a reçu e(n audience, il a tenu sa confé­rence dans le overseas Press Club et y a développé comme conditions de la coexistence pacifique les points suivants: 1/ le droit à la libre dispo­sition de tous les peuples, ce qui implique évidemment tant la liquidation des anciennes colonies que celles plus ré­centes créées par les Sovié - tiques; 3/ le désarmement gé­néral sous un contrôle inter­national, ce qui ne peut être réalisé que si la Russie sov­iétique ouvre ses frontières; 3/ garantie que les Soviétiques renonçait d> appuyer ses cinqui­èmes colonnes que sont les partis communistes à l'étran­ger, ainsi que tous les mouve­ments subversifs contre les gouvernements légaux. A Karachi, l'Ancien premier­­ministre François Nagy a encore eu des entretiens avec le chef du gouvernement pakistanais,M. Ali Mohammad-puis avec le pre­mier-ministre égyptien, M. Nas­ser, et avec les ambassadeurs turc et ceylanais, ceci encore avant la conférence de Bandoeng, Dans sa conférence, tenue dans la Société des Affaires Etrangères du Pakistan,1’homme d’état hongrois a attiré 1» atten tion de ses auditeurs sur le fait qu’au cours des dix der­nières années, alors que 600 millions d’Asiatiques avaient été libérés du joug colonial, les Soviétiques avaient conquis par la force et colonisé 100 millions d’Européens. * Au cours de notre enquete sur 1* appréciation de là litté - rature hongroise à l’étranger, le Blrilnk aTildéban dans ce nu­méro publies les conditions d’ion concours de traductions litté­raires, dont le premier prix se­ra de 60 dollars. Les mem­bres du jury sont les profes­seurs d’Université Lamont, Re­ményi et M. Sziklay. Dans ce numéro nous trouvons les études du Dr. William HF. La­mont, professeur de littérature à l’Université de Rutgers, du Dr. André Sziklay, de Robert Major, e t d* Eugene Padanyi-Gulyas. Le professeur Lamont a dressé une liste de 3C romans hongrois et il invite les lecteurs de Blrilnk a illáéban à répondre aux ques­tions suivantes: 1/ Quels sont les romans que vous ajouteriez à cette liste? 2/ A votre avis quels sont les 10 meilleurs ro­mans hongrois? 3/ Parmi ces 10 romans lequel considérez-vous digne de figurer dans les 50 chefs-ci beuvre de la litté­rature mondialeT Dans la seconde partie de son étude intitulé -.Réflexions sur les problèmes de la traduction littéraire le Dr.André Sziklay traite des problèmes concrets de la traduction littéraire.

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