Hirünk a Világban, 1954 (4. évfolyam, 7-8. szám)

1954-11-01 / 7-8. szám

Hírünk a világban 15 NOTBE REPUTATION DAMS LE MONDE Résumé frányáig Dans ce numero, le Profésseur Joseph Reményi et M, Andor Sziklay contribuent á notre discussion sur la position de littérature hongroise a l’Etranger. Le Profésseur Reményi démontre que la situation de la littérature d’autres petites nations' n’est nul­­lement meilleure, á part pour les pays scandinaves; ce qui est probablement du a Ibsen, a G.B. Shaw, et au fait que le Prix Nobel est donné a Stockholm. Dans son livre intitulé "The Masters of the Drama", John Gassner dit quelques mots d’appréciation sur Imre Madách et souligne le ‘‘cynicisme mon­dáin” de Ferenc Molnár. D’aprés son opinion, les Polonais sont des romantiques incorrigibles, et il traite le drama de société polonais de faible. La renommée mondiale de Sienkiewicz ne change pas le fait que l’opinion publique americaine se comporte envers la littérature polonais de maniére hésitante ou neutre. Nous ne trouvons guére de critique posi­tive des littératures tchéque, roumaine, yugoslave, bulgare, finlandaise, estonienne, lithuanienne ou grecque. Dernierement, conthue le profésseur Reményi, W. H.F. L a m o n t a indiqué dans la periodique Books Abroad , que beaucoup d’excellent auteurs etran­­gers ne sont jamais traduits en anglais; dans le merne périodique, Monroe S t e a r n s, un des directeurs de i la maison d’édition Prentice-Hall, répond qu’un éditeur ne peut pás étre “altruiste”lorsqu’il sélectö ce que devrait étre traduit; car il dóit aussi consi­­dérerl’ angle commercial. Lorsqu’on essaye de fairé placer la littérature hongroise dans le monde parlant anglais, on ren­contre generalement les difficultés suivants: 1. L’ anglais insuffisant du traducteur. 2. Sur le plan international, l’esprit hongrois ap­­parait étre de nature régionale. La destinée hongro­ise a provoqué le phénomene que le‘‘moi” de l’au­­teur de l’esprit national sont étroitement liés. Et ce qui est interessant pour un Hongrois, n’est que cu­­rieux pour un Américain. 3. La littérature et la critique américaines ont fait de grand progres lors des dernier 30 ans. En conséquence, le vernis européen ne suffit pás; il faut absolument étre a la hauteur. 4. Les traductions des classiques ne rendent pás le sentiment de la langue, ni le magique de l’ori - ginal. 5. Pour l’instant, l’áme hongrois n’est pas com­prise. Mais ne parlons pás d’indifférence ou anta­­gonisme. Partout aujourd’hui, les épreuves de la vie sont grandes, et les Américains sont preoccupés par leurs propres problémes. N’oublions pás que ‘‘Der gruene Heinrich" de Keller n’a toujours pás trouvé d’interprete en anglais, bien que cette oeuvre ait été écrite dans une des langues' principales de l’Europe, et que les Anglais furent d’abord ennuyé par "Guerre et Paix” de Tolstoi. Le hongrois, cette langue finno­ugrique, est un facteur peu engagent, merne si la langue elle-méme est plastique et-mélodieuse. Ceux dönt la langue maternelle est l’anglais, savent rare­­mentle hongrois, et il y a peu de Hongrois qui soient capable de se servir de l’anglais a vec une assurance d’artiste. II faut espérer que parmi les descendants d’an­­cestres hongrois il pourront se developper des ta­lents littéraires qui consideront comme but de leur vie d’interpréter en anglais les oeuvres littéraires hongroises. Andor Sziklay contribue a la discussion en pré­­sentant quelques idées se rapportant a la traduction littéraire. D’apres lui, traduire est un travail de mis­­sionaire. Le traducteur dóit trouver la méthode, le lieu et les relations pour introduire en langue adé­­quate auxlecteurs étrangers. 11 faut, pour cela, dres­ser un inventaire des sujets, d’aprés un Systeme de prioritás. Ceci et la traduction proprement-dite pour­­rait etre specialement bien faits en organisant un "pool” de travail. Le Rev. Michel Hőgye rapporte de ses rencontres avec des Hongrois lors de son voyage au Japon; le Dr. Jule Boné indique les erreurs que contient une encyclopedie hollandaise, et Denis Dorogsághy dé­­crit les succés sportifs hongrois. Le Livre du Professzeur Kertész (La diplo­matic dans un tourbillon — La Hongrie entrel’Alle­­macne Nazi et la Russie Soviétique) recut un echa international intéressant. Notre journal discute les critiques de ce livre. Ernst von Dohná nyi dönt la musique est fort populaire en Amerique, a celebré son soixante­­dix-septiéme anniversaire ä Tallahassee, Fla., ou il enseigne la musique ä l’Université de Floride. En juin dernier, Dohnányi a recu un diplőme honoraire lors de 1’Anniversaire Sesquincentenal de l’Univer­sité d’Ohio. Cet automne, il fit une tournée de con­certs et de conférences trés réussie dans le Mid- West. Cette année, les champions sportifs hongrois ont gagné bien des tournois; le team hongrois a remporté en Italíe la victoire au championnat européan de na­tation. En France, les Hongrois se sont classé champions mondiaux en kenu et en kayak. En Suisse, l’equipe de football a pris la seconde place lors du championnat mondial, et la quatrieme place lors du ChampionnatAthletique d’Europe. Reconnaissant le róle éminent du sport hongrois, le périodique officiel de sport en Grande-Brétagne a écrit a l’aübe dés championnats européens de nata­tion; "La Hongria va-t-elle souligner ses prerogati­ves d’etre (par rapport a la population) la plus grand nation sportive, dans le monde d’aujourd’hui ?” Peu apres, la Hongrie gagaait dans se merne champion­nat, neuf premiers prrx sur dix-huit;

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