Hidrológiai Közlöny 1949 (29. évfolyam)

1-2. szám - J. SERPAUD: La mesure du charriage en suspension. La Turbidisonde

— La trompe Venturi (14) disposée á la sortie du tűbe d'évacuation d'air (6) qui crée une dépres­sion et permet de compenser les pertes de charge d'entrée d'eau et de sortie d'air. Ess a is de mise au point L'étude des formes et le réglage des tubulures ont été effectués sur un canal spécial d'étalonnage (canal rectiligne parcouru par un chariot á vitesse réglable): c'est la mérne installation qui est utilisée pour l'étalonnage des moulinets hydrométriques. Nous avons pu ainsi étudier le comportement de la turbidisonde á des vitesses trés différentes, ensuite améliorer sa stabilité dans le courant et enfin tracer ses courbes d'étalonnage. Nous avons cherehé, en compensant exactement les pertes de charge des tubulures (gráce au Venturi), á réaliser une vitesse de prélévement comtamment égale á la vitesse de l'écoulement. Résultats acquis. Nos essais ont permis de vérifier que pour des vitesses comprises entre 0,20 m/s. et plus de 3 m/s. cette égalité de vitesse est obtenue á plus ou moins 5°7 P prés. Cette égalité des vitesses est une garantie de l'texactitude de la concentration en sédiments de l'échantillon prélevé. Ce résultat permet d'autre part — suivant l'étalonnage — de calculer approximativement la vitesse elle-méme de l'eau dans la riviére. Nous n'allons pas jusqu'á dire qu'on peut se passer d'un moulinet hydrométriqute pour mesurer la vitesse et le débit d'une riviére ou d'un canal; le moulinet étant un instrument plus précis. II est indispensable lorsqu'on étudie une crue de connaitre á la fois le t'ransport solide et la vitesse correspondante. La simultanéité de ces résultats est plus importante que leur extrémé précision. La turbidisonde rend cette double mesure possible. Tous ces résultats dépassent nettement les possibilités de certains appareils anciens dont la manoeuvre assez incommode et dont l'interprétation des résultats nécessitait l'emploi d'abaques compli­qués, car ils ne prélevaient pas les échantillons d'eau sans altérer la concentration: leur vitesse de remplissage dépendant en effet de la profondeur d'immersion et l'étanchéité de leur clapets étant généralement douteuse. Equipement de la turbidisonde. La turbidisonde impose pour son emploí le ma tériéi suivant: — un cáble de suspension (15) qui s'enroule sur un treuil avec des poulies de renvoi ou une potence de manoeuvre, — un certain nombre de bouteilles standard, — une alimentation en air comprimé, par exemple une bouteille d'air comprimé avec mano-détendeur et robinet, — un tuyau de caoutchouc entoilé reliant la bouteille d'air comprimé a la turbidisonde. M o d e d"e m p 1 o i euccinct. La turbidisonde étant suspendue á son cáble,. la bouteille (1) est mise sous pression d'air par la tuyauterie (7). Elle est immergée, amenée á la position oü l'on veut fairé le prélévement, on coupe l'injection d'air comprimé; l'air contenu dans la bouteille équilibre automatiquement et immédiate­ment la pression qui régne au point de prélévement et l'eau pénétre dans la bouteille par la tubulure (5); tandis que le venturi (13) aspire l'air de la bouteille par la tubulure (6). Au bout d'un temps mesuré au chronométre, on injecte de nouveu l'air comprimé, ce qui a pour effet d'arréter la prise d'eau et on remonte la turbidisonde. Enfin, on rétire la bouteille de son logement dans la turbidi­sonde et on" la remplace par une bouteille propre. L'échantillon prélevé est pesé et son poids divisé par le temps de prélévement et par la constante d'étalonnage de l'appareil fait connaitre la vitesse d'écoulement. L'opération est similaire lorsque on emploie un moulinet; on compte le nombre de tours de l'hélice, on le divise par le temps et on se référe á une courbe d'étalonnage. L'échantillon prélevé par la turbidisonde est alors conduit au laboratoire pour étre dosé et soumis 'á toute analyse chimique, physique, granulo­métrique qui présente de l'intérét. Ainsi l'ingénieur hydraulicien possedera de bons éléments pour ses recherches dans le domaine du transport des matériaux en suspension. 44

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