Hidrológiai Közlöny 1949 (29. évfolyam)

5-6. szám - Kivonatok

ramenée á uu affaissemeiit s'étant effectué le long des ruptures á la suite desquelles il se forrna un lac qui, de sa part, s'écoula par la valíiée d'origine karsti­que dm Sajó. D'aprés M. Cholnoky, le bassiin de Rozs­nyó est un bord de poJje, tandis que le cóté abrupt des pl a tea ux de Pelsőc et de Sziilice se trouvant sur son bord Sud est un bord dte cuesta. Les p&sses eal­oálrea (anciennes grottes) du Sajó, de Osetnek, de mérne que c el les des autres cours d'eau situant au voisinage sont, comme M. Cholnoky luVméme l'atffirme, des gorges. Contr&irement á cette opinion, on peut' admettre que la partié inférieure des sédiments est d'origine pliocéne supérieur et iles délbris á gros gnains se pré­sentant en quamtité aboudante ne sont pas d'or'gine lacustre, mais fluviotacustre, ou bien purement ifLuvttale, de sorté que il'on arrive á la conclusiou qu'il n'exista'lt jamais un lac dans le bassin du Sajó. En efi'et, ües matiéres dont la valée de Jolsva, Gice, Csetnek et des autres sont remplies, sont idenl ques a celles du toassiin de Rozsnyó. Nous sommes d'avis que le développement de Ja valiée dlu Sajó situant entre Rozsnyó et Pelsőc est le réSultat d'une érős ion superficielle, opinion justif'ée: 1° Par la présence des matiéres dont s'est remplies la grotte Ludmilla s tuant á une hauteur relatíve de 12 m, oü l'on dócouvre, dans les débris calcaires une fauné arniéne. Cette grotte (ancien grotte de source) devrait étre situóe au niveau des terrasses V á une altitude d'envj-on 30 á 40 m au-dessus de l'aotuel. 2" Par la haisse du niveau des eaux carstiques eonjointement avec la baisse de la base d'érosiori super­i'iciel'.e. 3" Par la présence des couches de tul's calca res se trouvant á des divers niveaux (p. ex. á 10 a 25 m a Szallóc, a 20 a 30 m vis-á-vlis á Berzéte, á 0—5, á 20, á 65 et á 80 m dans la passe de Gombaszög). 4" Par les versants aiffoui'llés á certains endroits et exempts die gravier de quartz, et couverts de l'ar­gile rouge. Sur la surface de ceux-ci, on rencontre trés souvent des délbris de ca'jcaires, provenant des parties supérieures des versants de la gorge. 50 Par l'émergeance de l'argile rouge qne fon déconivre au cöté droit de la route de Pelsőc, au p ed de Iia groupe de Gómlbaszög, uu commencement de la route de Szilice (semree Margit) et enfin á Szálóc. 6° Au cóté de la groupe de Gombaszög a 50 m du Sajó, on découvre -aussi des couches, de loess meta­morphiquie. Le tuf calcaire, l'argile rouge, aiusi que certaines parties du fond de la vallóé rentrent dans le píeisto­céne ancien, de mérne que la série de couches de la grotte Ludmilla, qui domne preuve de ce que la valiée existalt déjá dans sa forme awtuelle au pileistocéne avec sa large valiée et les vastes versants. Le remplis­sage du bassin du Sajó fut occasionné par un enfonce­ment epirogénétique des terra (ns avoisinants, s'étant effectué lenteiment dans le pleistocéne. Cet affaisse­ment épirogénótique a compensé le oreuisement réité­rées des vallées et occasionna, au lieu de cela, l'élar­gissement de la valiée ou bien eontribua mérne á un remplissage. Ce qui contredit enoore que les gorges du Sajó et du Őseinek sont d'anciennes grottes c'est que l'on diécouvre dans la part e S. Ouest du plateau de Szilice et á nne altitude absolue de 400 m, les débris de iia couclhe de gravier que le Sajó ancien y avait trainsp-ortés. Le quartz était une matiére trés propre aux buts de l'érosion superficielle. Les véritables terrasses du Sajó émergent aux abords de Sajótiiba en aval de iPelsőc aprés avoir qjui'tté la gorge oaloaine de Pelsőc: p. ex. sur la rive droite la terrasse N. II. et au-dessus de oelle-ci sur le mont Kis (242 m) la terrasse N. V, et au dessous de celle-ci une partié de la terrasse N. I V consistant en roelie. Aprés ces premieres traees, les terrasses de la rive droite cessent d'exister jusqu'au villlage Tornaija. La conpe transversale de la valiée est asymétrique. La riviére aprés avoir affouiUé les pentes abruptes du cailoaire triassique, érode les colUnes également raides de Sajó­gömör, consistant en apoca de l'époque oligoceue. Encore uu pénópLain de 120 á 150 m d'altitude, couvert de gravier d'origi:ne piljocén (Beji tető) s'éüéve au-dessus de ces colümies. Dans la cornche de gravier ayant nne épaisseur de 15 á 25 m il se trouve un banc de gravier andézit'que provenant du délavage de la iiouche de tuL' andezit de l'époque sarmatianne. Sur la rive gauche, entre Csol'tó et Tornaija la teri'asse N. II. est située á tune hauteur de 2 á 4 ni et de 5 á 10 m, tand is que la couvertiire de gravier de la terrasse de N. III. se trouve á un n',veau de 15 á 20 ni. La terrasse N. IV. ne peut étre distinguée que dans sa partié inférieure. La haiuteur est de 35 á 45 m. La terrasse N. V. dont l'altitude est de 70 m es! bien visible á l'Est de Tornaija. Les terrasses de la rive gauche émergent encore d'une mariiére plus mettie entro Tornaija et Putnok. La terrasse N. V. dont l'altitude est de 70 m est bien se redouble aux abords de Királyi et Méhi de mérne que 'a terrasse N. II. Cette terrasse de 1 á 2 ikm de longueur et de 15 á 20 ikm de Iongueur se trace du viifliage de Tornaija jusqu'á Putnok. Elle est couverte une couche mince d'argile de l'époque glaciale et, á partir de Tornaija elle porté un peu de tuf de chaux. Au-dessus de cette terrasse s'élévenit les dos arrondis de Ja terrasse A T. III. La pilus belle émergeance de la terrasse III. se trouve dans la briqueterie de Serényi­l'af.va, oü la hauteur de la terrasse est de 25 á 27, tandis que l'épaisseur de la couche de gravier est de 5 á 6 m, avec une couverture d'argile, de 6 m d'épais­seur á sa partié supérieure. On reucantre le gravier de la terrasse IV. á une altiftude de 37 á 40 m aux abords de Sajólenke et Kövecses. Prés de l'église die Serényifalva oette terrasse se trouve á une hauteur de 42 in. Dans le bassin du Sajó á l'endroit oü la riviérie forme une coude a l'angle droiit, les terrasses du pleisto­cene N. II. á V. se rangent les unes derriére les autres d'ime maniére trés belle. Malheurausemeot leurs paroifi sout lissées par les couches de l'argile glaciale. La terrasse N. V. est également bien développée, mais l'ortement déonembrée par des vallées asymétriques et lissée par les couobes d'argile. Le gravier de la couehe de la terrasse N. V. éanerge á SE de Sajólenke, au S de Sajó'keszi et au N de la ferme Abafi et de Serényi­falva. Leur hauteur est de 65 á 80 m au-dessras du ch'asnps d'inojidation aotuel. Les débris de la terrasse X. VI. se trouvent au Nord de Serényifalva á uoe altitude de 100 m. (A suivre) Vallées séches dans le cöté de la Farkasvölgy. Par S- Leel-Össy, d en r és sc. (Textft hoiiífriris, fi®ure p. 149.) U. D. C. 551.436.5 [430.1511 Dans le cöté tectoniquemeut préformé de la Fankas­völgy, au pied du mont Széchenyi, 3 vallées trés mté­ressantes, d'origine purement érosive, se sont formées (fig. 1). Elles sont- trés étroites, étriquées, ayant des parois abruptes des pentes trés l'ortes et se sont creusées profondément dans la superficie. Étant douné qu'elies permettent d'ohserver bien des variétés locales trés importantes, elles fournissent un trés hon exemple et verifient que l'espéoe et la qualité des rocihes (iloess, dolomit, conglomérat, débris doiomi­tiques des pentes) jouent un rőte prépondérant dans le développement des vallées séches et que l|a modification de la qualité des rocihes ocoasionnée, dans la majeure partié des oas, par l'abrasson et l'aotion des sources thermiques, peut provoquer des diversités de forme trés importantes. .190

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