Hidrológiai Közlöny 1949 (29. évfolyam)
5-6. szám - Értekezések - M. PARDÉ: Les facteurs géographiques du bilan annuel de l'écoulement fluvial (Grenoble)
Fig. 5. ábra. Lacs et riviéres figurant dans le texte. A szövegben említett tavak és folyók. (1. Adour. 2. Neste, Lae Oredon, Lae Caillouas. 3. Agoüt. 4. Tarne. 5. Lot. 6. Dordogne. 7. Garonne. 8. Oharente. 9. Vienne. 10. Allior. 11. Loire. 12. Marne. 13. Seine. 14. Saóne. 15. Arve. 16. Isére. 1(7. Rhone. 18. Lys. 19. Mosellfe. 20. Neoker. 21. Main. 22. Rhin. 23. Ems. 24. Weser. 25. Elbe. 26. Oder. 27. Doir Baltée. 28. Pö. 29. Visp. 30. Aar. 31. Bassin do Davos. 32. Severn. 33. Tamise.) pour 1000 mm et un piafond de 585 pour 1200 mm et plus- Avec P = 1500, le déficit représenterait pour 25®, 1220 mm, pour 20°, 1000 mm, pour 15", 780, pour 10», 585, pour 5°, 415.) L'importance de la répartition mensuelle des températures est la plus decisive et la plus facile á comprendre lorsque plusieurs mois de saison froide ont des moyennes sóit trés voisines de 0°, sóit plus ou moins inférieures á 0°. En effet, que le chiffre pour tout l'hiver sóit 0°, — 5°, ou — 10°, l'évaporation sera dans les trois cas nulle (ou tout au moins extrémemen! faible dans le premier)Mais pour que T annuel ait la mérne valeur sur les trois bassins comparés, il faudra que l'été sóit bden plus ohaud sur le second et encore plus sur le troisiéme, d'oú de gros accroissements corrélatifs de la perte pour ces zones. Quant au rőle marqué de la répartition saisonniére pluviale il n'a pas besoin d'explieations. En voici quelques effets: Pour des températures plus fortes et des précipitations totales identiques, ou supérieures á á la modicité desquels, il est vrai, contribue sans doute la vaste étendue des Causses Calcaires dans ces bassins, et surtout dans le premier, (voir plus loin cetté influence de la perméabilité karstique)Pour la Loire et l'Allier, la perte dépasse 500, surtout á cause de pluies bien plus estivales que sur le Tarn et le Lot. Plus au Sud rAgoűt, quoique plus arrosé (1100 mm contre 1050 pour le Tarn et 850 pour la Loire) parait perdre moins de 400 mm, ponr la mérne valeur de P, contre plus de 600, selon les graphiques de Wundt, á cause d'un' pourcentage élévé de précipitations ihivernales. Et pour le Mississipi Supérieur á Keokuk. on á 572 mm de perte (contre 440 d'aprés Wundt) en face de P= 750 mm, contre 484 et 480 mm de déficit pour la Seine á Paris et la Tamise á Tedding'ton, qui recoivent respectivement 715 á 724 mm, sous des températures moyennes annuelles de 10 á 11°, contre 7®, pour le hant- Mississipi- Mais dans le bassin de ce dernier, la distriibution pluvia'le donne un énorme avantage á l'été et les températures des mois les plus dhauds sont plus élevées celles qui arrosent la Loire et l'Allier avant leur confluent, le Tarn á Albi et le Lot á Cahors ont des déficits respectifs voisins de 415 et de 445 mm2 Correspondance avee A. Coulagne, d'aprés G. Midinger. Hydrologie algérienne. — Gouvernemeut de 1'Algórie. Alger, 1948. — 83 p., nombrenses figures. 3 S. Mazloum: L'Afriné. — Étude piibliée par la lievue de Géographie Physique et de Géolog'ie Dynamique. Paris, 1939. — 269 p„ 112 fig., 5 pl. h. texte. 4 I. Abd-el-Al: Le Litani Étude hydrologique. — Répuiblique libanaise. Service hydraulique. Beyrout, 1948. — 166 p., 86 fig., 2 dépliants h. texte, 46 pl. phot. h. texte. que dans les bassins de Paris et de Londres. (Fig. 2 et 5.) Si l'on revient á des cours d'eau alimentés par des précipitations concentrées en hiver, on trouve, par exemples, pour l'ensemble des riviéres algériennes, en gros 475 mm, sóit mérne compte tenu des précipitations moyennes annuelles, une valeur réellement faible, malgré l'élévation qu'entraine la latitude trés meridionale pour les températures®. Et les études de S- Mazloum 3 et de /- Abdel-Al 4 ont réveié pour le Kara Sou et le Litani des déficits respectifs de 429 et 393 mm, pour des précipitations de 640 et 653 mm et des tempé.133