Hidrológiai Közlöny 1948 (28. évfolyam)

ÉRTEKEZÉSEK - JAKUCS LÁSZLÓ: A hévforrásos barlangkeletkezés földtani és fizikai tényezői

XXVIII. ér, f. 1948. 1—4. szám. HIDROLÓGIAI KÖZLÖNY 61 of the settled material were investigated. (Table XIII.) It has been found out that components of the sand­' cement mixture settle separately because of the dif­ference in grain size and the permeability to water of the mixture is comparatively great. Components of the loess-cqment mixture do not settle separately because of the moderate difference of grain size, (Table XII.) the velocity of settling is high and the permeability to water low. The loess-cement mixture is therefore con­sidered more suitable for stowage. A further study of the velocity of settling gave useful information for the proper execution of stowage: Stowage at intervals is more efficient than continuous one, due to the settling of intermediate layers of higher permeability to water. Protection by drainage is done by continuous pump­ing. The quantity of water to be pumped can be de­termined in terms of the coal to be extracted. Drainage can only be applied locally, because the Karst Water Table cannot be lowered over a larger area in a suffi­cient measure to exclude danger. As an example, the permanent pumping data of the Tokod water gauging station (Fig. 14.) are referred to. An increase of the rate of permanent pumping cannot effect in such case a substantial lowering of the water table. The last of the means of defense is leaving pillars of protection unworked. These can be pro­portioned only after careful consideration of local conditions. M ETUDES RELATIVES AUX PHÉNOMÉNES KARSTIQUES SE PRÉSENTANT DANS LES MONTAONES CENTRALES DE LA TRANSDANUBIE. Par S. Láng, Deur és Sc. (Texte liongrois P. 49.) I). C. 551.44(439.11) Le processus de la karstification revét, en géné­rale, une importance considérable dans les régions ayant une vaste étendue, un sol consistant en roches calcaires sujettes ä la dissolution, recevant des préci­pitations atmosphériques fréquentes de longue durée. Bien qu'aucune de ces conditions préalables de karstifi­cation n'existe pas en Transdanubie, car les ilóts de montagne calcaire émergés au cours des périodes oro­graphiques récentes, ne démontrent en défaut des pré­cipitations abondantes, que des phénoménes de karstifi­cation peu sensibles, la karstification peut jouer un röle considérable, surtout dans les régions minieres. Aussi fallait-il soumettre ä un examen détaillé les phénoménes de karstification se manifestant dans la montagne Centrale de Transdanubie et la montagne .Mecsek afin d'arriver ä des conclusions concernant I'évolution des divers ilóts de montagne. Pour ce qui est des dolines, eile se présentent dans toutes les montagnes karstifiées de la Transdanubie. Une de leurs espéces est caraetérisée par la faible profon­deur, la forme d'assiette et un diamétre allant de 5 ä 10 m indiquant qu'elles se trouvent encore au début du processus ayant tendance ä se développer en gouffre pour les eaux, tandis que l'autre type de dolines se présente par un diamétre plus considérable (50 ä 100 m) et une profondeur de 10 ä 25 m. Ces dolines sont si nombreuses que leurs bards se touchent et vont en se soudant. Leur fond est creusé par un ou plusieurs do­lines secondaires d'origine plus récente. La plupart des dolines démontrent des avens (emposieux) et se sont transformées en puits verticaux ne conservant que peu la forme d'un entonnoir. De véritables rivieres sonterraines ne se trouvent pas dans les Montagnes Centrales de Transdanubie. Les canivaux consécutifs constitués d'avens en forme de rosaire ne représentent que le début d'une évolution des rivieres souterraines. De grands dépressions fermées sur tout leur pour­tour, analogues aux „Polje" du Karst illyrien, ne se sont pas formées en raison de la faible étendue de la karsti­fication. En tout, on constate, la présence de quelques dépressions d'une superficie considérable et ne termet­tant pas l'écoulement superficiel des eaux, uniquement sur le plateau de Veszprém. Les galeries souterraines karstiques forment un réseau, plutót dans les calcaires de l'époque secondaire que dans la dolomie moins sujette ä la karstification. Les galeries sont encore fréquentes dans le calcaire eocéne, moins dans les calcaires miocéné et pliocéne. Leur nombre est le moindre dans le calcaire pleistocene. Les phénoménes les plus intéressants d'une karsti­fication sont les cavernes se trouvant dans les Mon­tagnes Centrales. La variété de leur altitude, leurs for­mes, leur stratigraphie, leur emplacement, ainsi que les minéraux et les fossiles qu'elles renferment nous donnent des indications trés utiles au point de vue de la déter­mination des diverses époques. Ce ne sont que trés peu dont l'orifice se trouve au niveau actuel de la base de i'érosion. Quelques unes s'ouvrent ä une altitude de 6 ä 700 m de 4 ä 500 m au dessus de la base d'érosion la plus prochaine. La majeure partie des cavernes sont des grottes aux sources karstiques tandis que d'autres sont formées par la dissolution chimique. II est probable que trés peu de ces cavernes situées tenement élevée se soient formées par un effondrement de leur plafond ou par l'action de l'eau s'engouffrant dans les avens. En cherchant ä résoudre les problémes morphogénétiques relatifs aux Montagnes Centrales de Transdanubie ce sont, en premier lieu, les cavernes sur les quelles on peut se baser. Dans les masses calcaires karstiques des régions de la Transdanubie des .vallées étroites en forme de chevron et aux parois abruptes se sont encaissées. Leurs terrasses démontrent que leur zone kartiques est de formation épigénétique ou peut étre épigénétique­antécédente. En étudiant les phénoménes karstiques signalés, on est ámené ä constater que l'eau sortant par sources abondantes préfére les lieux les plus bas au point, de vue orographique, eile émerge ä la base de I'érosion ou tout prés de ce niveau. D'oü on conclut que dans les temps géologiques le processus était le mérne: les cavernes anciennes aux résurgences karstiques étaient prés de la base de I'érosion, et quand les masses calcaires kar­stiques se sont élevées, l'émergence des eaux se trouvait ä une altitude de plus en plus élevée au-dessus du niveau de la base de I'érosion. lequel ä son tour alia en s'abaissant. A l'aide de ces observations et avec I'étude appro­fondie des phénoménes karstiques décrits (surtout les cavernes aux sources, les travertins, bréches karstiques. avens tout prés l'un de l'autre, petites sorties d'eau anciennes) on arrive ä la connaissance de l'évolution orographique des massifs calcaires de la Transdanubie. Les massifs calcaires et dolomitiques des Mon­tagnes Centrales Transdanubiennes étaient primitive­ment des plates-formes rabotées presque jusqu' au niveau de la mer: on est d'avis qu'elles se sont déve­loppées vers le milieu du Miocene. A l'époque orogénique du Pliocéne-Pléistocéne, les plates-formes anciennes furent disloquées, quelques lambeaux se sont enfoncés, d'autres ont subi une sur­reetion. La nappe d'eau karstique se trouvait primitive­ment non loin an dessous de la surfac? des plattes-

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