S. Mahunka szerk.: Folia Entomologica Hungarica 34/1. (Budapest, 1981)
cette nouvelle synonymie. L'Holotype a été récolté dans un nid de fourmis ( Iridornyrmex conifer ) . Nous tenons à remercier tout particulièrement le Dr. E.G. MATTEEWS du Museum d'Adelaide pour la confiance qu'il nous a témoigné en nous envoyant un important matériel de microHiste- ridae d'Australie et les types de LEA! Acritus inquilinus Lea appartient bien sur au même groupe qu' Acritus nepalensis Gomy (1976) dont il est très proche, mais il faut le rapprocher aussi, à notre avis, d' Acritus shogunus Lewis et d' Acritus homeopathicus Wollaston (ces deux dernières espèces étant probablement synonymes?). Acritus erimae sp.n. (Fig. 1, d et f et fig. 2, d) Espèce dont la taille l'avait fait confondre jusqu'alors avec des exemplaires d' Acritus insipiens et d' Acritus subtilissimus , elle s' en sépare cependant par la strie antéscutellaire ponctuée de son pronotum, par sa ponctuation générale, par son mésosternum traversé par une strie très peu visible et proche de la suture méso-métasternale . Ovale allongé, modérément convexe, brun testacé brillant. Pattes et antennes de même couleur que le resté du corps. Scape long, renflé, de même couleur que le funicule, premier article du funicule environ deux fois plus long que large, les autres beaucoup plus petits, massue de même couleur, pubescente . Tête relativement grosse; front très peu convexe, sub-plan, éparsément et finement ponctué; épistome large, sub-plan, arrondi antérieurement, finement et peu distinctement ponctué. Yeux gros, proéminents, assez globuleux. Pronotum peu convexe, bien caractérisé par une ponctuation superficielle mais grosse et irrégulièrement disposée (points séparés par un à deux de leurs diamètres sur le disque), s'effaçant sur les côtés. Strie antéscutellaire peu nette (Fig. 1, f), visible surtout sous certains angles et formant une sorte de pliure angulée au milieu en face du scutellum et ponctuée (points alignés, superficiels, un peu alongés, s'interrompant à peu près au contact avec la base). Côtés du pronotum légèrement bisinués, avec une strie marginale fine mais visible, s* interrompant dans les angles antérieurs qui sont peu abaissés, un peu arrondis. Marge antérieure à peine visiblement rebordée. Scutellum très petit, triangulaire. Elytres peu convexes, légèrement bisinués sur les côtés, moins distinctement ponctués que le pronotum. La ponctuation est du même type que celle du pronotum, mais plus superficielle encore, un peu plus nette cependant sur le disque que sur les côtés ou au sommet. Pas de strie dorsale visible. Pas non plus de strioles sommitales chez cet holotype. Strie marginale non visible de dessus, mais nette et forte, s'interrompant dan3 l'angle apical. Epipleures lisses, avec une strie fine, sinueuse, enfoncée, visible sous certains angles . Propygidium et pygidium éparsément, finement, irrégulièrement et peu distinctement ponctuées. Lobe prosternai bien développé (Fig. 1, d), sub-quadrangulaire, plus large que long, biangulé antérieurement et finement rebordé. Prosternum proprement dit beaucoup plus long que large, sub-lisse avec seulement quelques traces de points très superficiels et peu visibles . Stries prosternales rapprochées l'une de l'autre, d'abord convergentes jusqu'au tiers environ de leur longueur, puis régulièrement divergentes et se rejoignant au sommet en suivant le bord antérieur de très près. Mésosternum en pointe émoussée à la base (Fig. 1, d), bisinué sur les côtés, avec une strie marginale fine suivant de près les bords des côtés, s'interrompant semble-t-il à la pointe derrière le prosternum. Ponctué comme le prosternum, c'est-à-dire avec seulement quelques traces superficielles très peu visibles. Avec une très fine strie transversale visible seulement à un fort grossissement sous certains angles et proche de la suture. Suture méso-métasternale très fine, visible surtout par transparence sous forme d'une ligne rembrunie. Métasternum sublisse, avec aussi quelques traces de points peu visibles se renforçant cependant au sommet de part et d'autre au dessus des hanches postérieures et sur les côtés. Strie métasternale latérale sub-entiere, longue; partie interne très légèrement bisinuée, rejoignant la partie externe par un arrondi peu net (chez d'autres exemplaires il pourrait bien y avoir deux tronçons bien distincts!). Plaque mésopostcoxale vaste, avec quelques points nets mais irrégulièrement disposés; strie postcoxale suivant de près le bord de la hanche intermédiaire. Mésépiméron bistrié, irrégulièrement mais visiblement ponctué, avec une strie interne très proche des bords du mésépiméron et une strie externe droite. (Fig. 2, d). Tibias antérieurs courts, régulièrement élargis de la base au sommet, avec quelques très courtes soies peu visibles le long de l'arête externe. Tibias intermédiaires et postérieurs également courts avec seulement les éperons sommitaux. Tarses courts. Long: Environ 0,6 mm (tête et pygidias exclus).