S. Mahunka szerk.: Folia Entomologica Hungarica 33/1. (Budapest, 1980)
lum présent (<j>); poils paraxiaux des génual et fémur pédipalpaires non divisés (éventuellement villeux); caractères du verticille tétratrichosique subdistal des tarses II-IV, y compris son dimorphisme stasique (adulte/DN); chez le mâle, fasciation partielle des oncophyses arthrodiales de la chélicère; à 1' orifice d' ejaculation, les bras principaux de 1'appareil operculaire sont reliés par un pont transversal. Au chapitre des dissemblances: au mors fixe (o_, DN), une dent paraxiale, mousse, sous-apicale, forme, avec le corps du mors, une encoche où vient reposer le crochet apical du mors mobile (dispositif que présente également Veigaia cerva (Kramer), Veigaiidae); la recurvation du bord postérieur du peltidium, concomitante de 1' allongement allométrique de la chélicère; l'absence d'épines épigyniales; 1' hoplochorie de gv3 chez la famelle et la forma caractéristique du limbe tégulaire. Quant a la disposition, chez la femelle, des sigillés génitaux de paires postérieures (si idiognomonique du genre Gamasodes /Athias-Henriot, 1979/), elle m'a semblé nettement moins transformée chez une femelle où ces organes étaient visibles (fig. 9). La denture du mors mobile (o_, DN) est variable; celle-ci compte le plus souvent trois dents; l'espèce figurée par MICHERDZINSKI (1969) en présente quatre et C. lunariformis n. sp. en porte cinq. Le genre Cornigamasus est connu de la région paléarctique et du Groenland. QUELQUES PARTICULARITÉS DE LA DN Médiopeltidium au moins deux fois plus long que le scutum opisthodorsal. Poils du corps plutŰt courts et fins, lisses ou discrètement villeux, sauf - éventuellement - certains des poils qui ont vocation à l'allongement; cet allongement, s'il a lieu, est moins prononcé que chez 1' adulte, comme c' est également le cas chez Gamasodes . Microsculpture dorsale sulciforme (non cristuliforme); gdl très proche de idl; gd2 antiaxiale à salll; sal formé d'une file de grands sigillés transversaux, oblongs, parfois nettement pairs. Rapport q au moins égal à 1,5. Au scutum opisthodorsal, reticulation polygonale, plus ou moins distincte et généralisée. Vertitions antimériques non exceptionnelles (organotaxiques, topologiques, . . . ). Le multiplicateur de gv2 (de 1 à 3) le plus fréquent est 3; gv3 tylochore. Tarse I dépou vu de coupure subdistale. Taille modérée, peu variable (tab. 1). La gibbosité tibiale mentionnée au tab. 1 est une bosse antérieure du till à la hauteur de al2 (fig. 18). Le colli porte une gibbosité ventropostérieure. La sigillotaxie médiopeltidiale est peu apparente, en particulier le groupe sa-Ibis; je n'ai pas pu partout en dresser la répartition; elle est vraisemblablement très uniforme dans le genre. Dans la partie suivante, je ne répète, pour les diverses espèces, ni les caractères précédemment énumérés, ni ceux qui sont très connus (limbe tégulaire, trochanter pédipalpaire, distribution de la sclérocuticule ventrale, . . . ), me réservant de mettre 1* accent sur les traits proprement spécifiques; le tab, 1 renferme les plus utiles; les deux petites espèces se distinguent entre elles par la microsculpture des pattes, nulle a discrete chez C. quasilunaris, bien développée et d'aspect fripé chez C. lunariformis ; ce dernier se distingue de ses congénères par les cinq dents du mors mobile, au lieu de trois ou quatre. Toutes ces DN ont des poils dorsaux lisses (sauf, éventuellement, certains poils allongés), contrairement à celle de C. lunaris (Berl. ) sensu HOLZMANN, 1969; celui-ci se distingue, en outre, par la reticulation peltidiale, très extensive, et la plus grande netteté de la strjation plastocuticulaire. PARTIS DESCRIPTIVE Cornigamasus (?) lunaris (Berlese, 1882) (tab. 1; fig. 1,2,16 a 18) Les poils vertical, humerai, j5 et - dans une moindre mesure - j3 sont légèrement plus longs et plus robustes que les autres poils peltidiaux^ ils présentant parfois, dans la région apicale (surtout 1'humerai), une villosité éparse ou dense. Reticulation peltidiale longitudinale et périphérique; la région sagittale porte des boursouflures plus eu moins distinctes.