Folia archeologica 43.
Tibor Kemenczei: Korai szkíta típusú nyílhegyek Kelet-Magyarországon
ANALYSE DES CEINTURES ÉMAILLÉES 107 Fig. J. Détail de la structure dendritique en microscopie optique (fond noir); exemple de Dunaújváros, Kom. Fejér (échantillon 18942) (cliché LRMF, Paris). der en oxyde euivrique, il est plus facile d'obtenir une couleur vert translucide, plutôt qu'un rouge opaque, lorsque les conditons de chauffe légèrement réductrices ne sont pas respectées. Pour ce qui est de la couleur, une remarque peut être faite à propos de la ceinture de Kissziget. Celle-ci présente, en un endroit, un émail presque orangé avec une coloration jaune bien délimitée. De telles zones ont déjà été observées dans les verres fabriqués expérimentalement par A. A. Ahmed et G. M. Ashour 9. Ces zones disparaissent lorsque le traitement thermique est prolongé. A 900 °C et 1000 °C, de petits cristaux ont été occasionnellement observés entre les dendrites. C'est donc l'histoire thermique du verre qui est la cause des variations locales de couleur, visibles sur cet échantillon. Et ce changement de couleur, accidentel, n'est pas imputable à un processus d'altération particulier 1 0. De ce bref aperçu sur les quelques exemplaires analysés, il ressort que le verre opaque rouge utilisé correspond très vraisemblablement à une même «recette de fabrication» et cela d'un bout à l'autre de l'Europe celtique. L-usage de ce même matériau est d'ailleurs rendorcé par la technique décorative elle-même; les artisans-celtes 9 A. A. Ahmed et G. M. Ashour , «Effect of heat treatment on the crystallisation of cuprous oxide in glass», Journal of Glass Technology, vol. 22, fasc. 1,1981, p. 24-33. 1 0 N. Brun, op. cit.