Folia archeologica 11.
Kádár Zoltán: Megjegyzések a nagyszentmiklósi kincs omphalos-csészéihez
Remarques sur les coupes „ omphalos " du trésor de Nag' s^entmiklós 113 liaison d'atelier. Sans aucun doute, nous sommes la en présence d'un type simplifié dont les analogies — bien qu'elles indiquent surtout les territoires orientales de l'empire byzantin, surtout les régions frontières de l'Iran et de l'Arménie, — sont quand-même généralement répandues. Il est probable que les monnaies de l'époque arpadienne et les coupes mentionnées portent les diverses variantes analogues du type commun. L'autre grand problème des coupes »omphalos« est celui de l'interprétation des inscriptions. Quant à la signification de l'expression ANAI1AYCON, figurant dans la première partie de la légende, on relève particulièrement deux points de vue. L'un se rattache étroitement à la signification originale de l'objet: la cérémonie du baptême accentue le triomphe sur la mort et non l'acquiescement, donc l'expression grecque sus-mentionnée et la destination supposée des coupes (coupe de baptême), ne sont pas en accord parfait. A. M. Schneider et Fr. Àltheim rattachent cette coupe à la coutume slave de »donner certains jours à boire aux morts dans leurs tombes.« La question se pose donc de savoir s'il ne s'agissait pas plutôt d'une coutume des steppes que des Slaves, aussi peut-on supposer quelque liaison rituelle entres les statues funéraires, support de coupes, dites »kammenye babi« et les coupes N o s 9 et 10 de Nagyszentmiklós. En ce qui concerne la lecture de l'autre partie de l'inscription citée, la tentative d'interprétation suggérée par Géza Fehér, en partie acceptée aussi par Gyula László, — n'est pas tout à fait satisfaisant. Nous sommes probablement en présence d'une inscription bilingue — comme l'a supposé Altheim — dont la partie écrite en minuscules a du se rapporter à son exécuteur. Gyula László suit la bonne piste lorsqu'en se joignant à la recherche antérieure, il rattache les deux coupes en question à l'orfèvrerie de la région du Caucase, or, en acceptant la lecture du nom en »Stephanos«, proposée par Géza Fehér, il arrive à des conclusions trop extrêmes quant à l'arrière plan historique de trésor. 8 Folia Archaeologica