Folia archeologica 9.

Fejős Imre : A magyar fényképezés kezdetei

Les débuts de la photographie hongroise 255 de lentilles de grande intensité lumineuse, construction qui fut mise en circu­lation sous le nom de la firme de produits optiques, Voigtländer. Ce savant restât fidèle à sa patrie jusqu'à la fin de sa vie, dont témoigne C. Lueger, le fameux maire de Vienne, selon lequel : „Petzval n'a pu et n'a voulu devenir Viennois. Petzval est resté fidèle à son pays natal, il est resté Hongrois". Le premier daguerréotype en Hongrie a été fait à la réunion du 20 Août 1840 de l'Académie des Sciences. Le premier atelier de daguerréotypes à Buda­pest fut ouvert à la fin de Juin 1841, par le peintre Jacob Marastoni, qui d'ori­gine vénitienne, a travaillé depuis des années en Hongrie. Sept daguerrotypistes connus ont travaillé en outre à Budapest dans les années 1840. Ateliers dont celui de Léopold Strelisky s'est acquis, dans les premières décades du XX, siècle une très bonne réputation. Des ateliers se sont créés dans les villes de province également et des photographes ambulants ont parcouru le pays. Un amateur hongrois, Alois Kramolin, pharmacien de profession, s'est spécia­lisé dans un procédé inventé par lui-même, nommé la talbotypie. Obligé d'émigrer après la guerre d'indépendance de 1848, il gagna sa vie à Vienne comme photographe. C'est là que travailla son frère Edouard, peintre et photographe. Les frères Kramolin étaient les descendants de Venceslas Kramo­lin, l'un des peintres les plus célèbres de la Bohème et de la Silésie au XVIIL siècle. En dehors de la photographie de portraits, on a commencé, à la fin des années 1840, à photographier les monuments historiques et ethnographiques : les daguerréotvpies arrivèrent devant le public transmises en lithographies. Dans la Transylvanie, province d'autrefois de la Hongrie, s'est créé un cercle nombreux d'amateurs, qui aida François Veress a faire ses études. Ce photographe s'est acquis une renommée mondiale avec ses expérimente photographiques dans ce domaine. C'est également la Transylvanie qui fut la patrie de Charles Szathmdry-Pap, qui, à Bucarest, a ouvert le premier atelier de daguerroétypes de la Roumanie. En dehors de lui et des frères Kramolin, plusieurs Hongrois travaillèrent à l'étranger, entre autres le peintre et artiste graphique, Michel Zichy, qui fut engagé par Weninger, premier daguerro­typiste de Saint-Petersbourg, pour colorer les photographies. Le fait que la mère de ce dernier vécut à Budapest, témoigne de l'origine hongroise de Weninger. Ivan Szabó a travaillé comme photographe à Edinburgh dans le même temps que 0. Hill, et ses mérites se trouvent perpétués même sur sa pierre tombale. Le Hongrois Kunwald eut à Paris un tel succès que, selon un compte rendu contemporain, Arago présenta sa novation à l'Académie. A la fin des années 1860 le procédé à colloides de F. S. Archer a évincé la daguerréotypie, ce qui entraînait l'accroissement du nombre des photographes. En 1859, 18, et en 1860, 24 ateliers de phototographes étaient actifs à Buda­pest.

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