Folia archeologica 9.
László Gyula: Jegyzetek a nagyszentmiklósi kincsről
152 Gyula László approfondi du trésor et met en discussion les résultats plus importants les suivants : 1. Le trésor se divise en deux parties qui constituent toutes deux grosso modo un service de table complet, avec des aiguières et gobelets, avec des plats à dessert et des paires de coupes formant un ensemble. L'un des services porte des légendes à écriture runique, et ses antécédents dans l'orfèvrerie remontent environ à l'époque avare tardive, L'auteur cherche le lieu de l'exécution ou du recueillement de l'autre service dans le territoire limitrophe de l'Iran et de Byzance, donc dans la Caucasie. 2. 11 date le premier service, du moins les pièces nos 8, 3, 4, 22 et 23, d'après leurs relations fort étroites avec la frappe de monnaies hongroise du XI e siècle, du début du XI e siècle, et les considère comme un produit de l'atelier d'orfèvrerie des rois Árpáds. 3. Le deuxième service a dû parvenir en Hongrie avant le premier, étant donné qu'il servait, en partie, de modèle aux diverses pièces du premier. — L'auteur rappelle le fait que selon Constantin Porphyrogénète il y avait entre les Savait i —Magyars chrétiens, restés en Caucasie, et les Hongrois de la Hongrie, jusqu'aux environs de 950, une relation directe. Il estime possible que ce second service, ressemblé — et en partie exécutée — dans la Caucasie, soit parvenu en Hongrie avec les envoyés circulant entre les deux pays. L'auteur ne s'occupe pas plus amplement de la datation de ce deuxième service, celui-ci n'ayant un intérêt pour lui qu'à partir du moment où il est parvenu en Hongrie. Il observe dans l'écriture runique elle aussi, deux sortes de caractères différents : l'une est sans aucun doute contemporaine à la coupe No 8, tandis que l'autre est une simple inscription incisée, pui lui permet de supposer que le trésor est parvenu du propriétaire primitif comme don à quelqu'un d'autre. Étant donné que le trésor fut découvert sur le territoire de jadis d'Ajtony, seigneur puissant au XI e siècle, il est à supposer quil fut un don du roi Saint Étienne à Ajtony, donc la limite supérieure de la datation des pièces du trésor serait fournie par 1028, année de la défaite d'Ajtony.