Folia archeologica 8.

László Gyula: A mártélyi avar szíjvégről

Le bout de ceinturon avar de Mártély 113 Le bout de ceinturon avar de Mártély Le bout de ceinturon avar de Mártély est connu depuis longtemps par les publications archéologiques (par exemple, Hampel, Alterth. Pl. III, 85). La scène figurée se trouvant sur le ferret a été interprétée par les chercheurs hongrois de plusieurs manières. M. Nandor Fettich (A Hung. Pl. XXI, p. 22 et suiv.) voit dans la représentation une scène de chasse remontant à l'art persan hellé­nistique, M. Zoltán Takács (Acta Orient. Hung. Tome Y, p. 154 —157) la consi­dère comme une scène de sacrifice de chaudrons. M. Dezső Csallány (manuscrit), par contre, croit y reconnaître la scène de Paradis du péché originel biblique. L'auteur se propose de fournir par les photographies du ferret nettoyé et par un dessin analytique, donc par la publication critique de l'objet, la possibilité d'une interprétation juste. C'est qu'au cours de son travail il ressort qu'aucune des interprétations mentionnées n'est juste, bien que celle de M. Fettich, relative au cercle artistique, tienne debout. Le ferret représente, allant du haut vers le bas, quatre animaux accroupis de positions contraires, animaux dont une partie n'a pu tenir dans la composition, ce qui a amené le dessinateur de leur couper les pieds. Ce fait indique en soi-même que la composition n'a été origi­nairement pas aussi serrée, mais qu'elle a été conçue sous une forme plus aérée et libre. On y voit plus bas, encore une figure de cerf dont le corps cache une partie des deux figures humaines que l'artiste a voulu représenter tète-bêche. Dans la seconde partie de son étude l'auteur parle de la technique de la fonte du ferret. Contrairement à la conception générale, selon laquelle l'original servant de modèle, aurait été sculpté en bois et le ferret — tout comme les autres ferrets avars de caractère analogue — aurait été fondu d'un moule de deux parties, l'auteur prouve que le moule original fut sculpté non en bois, mais en un métal tendre (étain, plomb). Le moule a été couvert d'une enveloppe d'argile ou de sable, et après l'avoir fondu on avait coulé à sa place du bronze. Le ferret tout fait n'a pu être démoulé qu'en cassant l'enveloppe. C'est, entre autres, la raison pourquoi il n'existe parmi les plusieurs centaines ou milliers de bouts de ceinturons avars aucun qui serait sorti d'un moule déjà utilisé. L'auteur explique la coutume de faire une fonte unique par le fait que le ceinturon, indiquant le clan et le rang, fut la propriété personnelle de l'homme avar, tout comme son nom, donc un ceinturon exactement identique n'à pu être porté par de différentes personnes. 8 Folia Arch. VIII.

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