Folia archeologica 6. (1949)

BANNER JÁNOS: HERMAN OTTO LEVELE PÓSTA BÉLÁHOZ A MAGYAR ŐSKŐKOR KUTATÁS HARCOS IDEJÉBŐL

SAÁD—NËMESKÉRÏ: LES RÉSULTATS DE L'EXPLORATTON DE LA GROTTE S2EU5TÄ 9 »ombre des trouvailles ont été découvertes sous les bords de ces rochers, en creusant le sol tout autou ou bien -après les avoir déplacés. Nous donnerons une indication précise de la profondeur des fouilles à la fin dé celte étude; il suffit de mentionner maintenant que la pro­fondeur maximum que nous avons explorée •était de 3,30 au-dessous de la ligne de Kadic. Nous nous sommes arrêtés à cette profondeur pour rester, si possible, dans le même gisement et pour recueillir des trouvailles contemporaines. Ainsi, nous avons exploré les niveaux IV e, mais surtout le V e et, dans les carrés B. 41, 42, 31, 32, le niveau VI e. Nous avons découvert en tout trois objets paléolithiques. Dans la carré B. 41, à une profondeur de 2,60 m, nous avons trouvé après quelques cours de pioche sous le bord d'un rocher de plusieurs quintaux qu'on venait de déplacer après avoir «creusé la terre tout autour, une pointe -en feuille de laurier, en calcédoine, régulière, mince, à la base arrondie en ovale, d'une technique évoluée. Dimensions: 69X23 mm. Elle gisait dans une couche d'argile brune claire, (flg. î, 1.) La fig I, 2 représente une petite pointe en •calcédoine. Dimensions: 50X24 mm. Elle fut yecuillie dans le carré B. 41 à une profondeur de 2,70 m. La troisième trouvaille paléolithique a été découverte dans le carré E. 9 dans une pro­fondeur de 3,10 m, dans une couche d'argile de .couleur brune claire. Dimensions: 75X35 mm. Originalement elle devait être une pointe en feuille de laurier d'une technique grossière. Sa pointe est brisée. L'objet fragmenté fut employé par l'homme primitif comme grattoir ( ?) car le bord gauche est fortement usé dj.ns le sens vertical (Pl. I, 3). Passons maintenant à l'étude des оз cor­ticaux de l'ours des cavernes. Nous devons d'abord insister sur le fait que sur un grand nombre de ces pièces d'os, on ne peut pas ob­server des traces d'usure ou debrèehement b'cn visibles sur les surfaces, sur les bords ou sui­les parties tranchantes, même quand elles ont été brisées ou fendues. Les pièces par contre que nous avons soigneusement sélectionnées portent les traces manifestes du travail de ü'homrne primitif. Nous présentons d'abord deux objets mon­trant beaucoup de ressemblance, gui sont des perçoirs ou des poinçons (carré B. 33, profon­deur': 1,40 m). Sur le premier nous voyons, à 2,5 cm de la pointe, une trace d'usure trans­versale derrière laquelle il y a plusieurs lignes parallèles délicatement gravées. (Pl. I, 4)t. Dimensions: 78X24 mm. Nous pouvons ob­server des en-ailles transversales analogues, mais plus apparentes sur la pointe de flèche en os qu'on avait découverte en 1927, dans le gisement aurigancien de la grotte d'Istállókő -sur la partie finissant en pointe de l'instrument. (Dr. A. Saád: „A Eükkhegységbcn végzett újabb kutatások eredményei", Archeológiai Êrfc. t. XLIII, année 1929, fig. 93). Cette parti­cularity se montre très souvent sur des instru­ment^ en os de l'Aurignacien français aussi. .L'autre exemplaire (Pl. I, 5) qui a été découvert dans le earré B. 41 à une profondeur de 2,80 m, ressemble beaucoup, quant à la forme, au pré? cèdent, mais il n'est pas muni de lignes gravées. Il est plus difficile de résoudre le problème du plus grand no mbre de nos оз coiticaux qui saribient usés, aplanis, parfois polis ou forte? ment ebréchés à l'une de leur extrémité. Un rapide examen Û.Ï ces pièces d'es suffit pour remarquer que le plus grand nombre des es corticaux en question peuvent être classés en groupes qui se caractérisent par certaines parti­cularités analogues. Il ne s'agit naturellement раз d'instruments en os soignasement formés, mais il semble probable que l'homme primitif de Saeieta a utilisé, en dehors des instruments paléolithiques, ors es corticaux en guise d'in? struments d'os primitifs, pour équarrir le gibier, et pour assouplir sa peau. Les deux pointes de lance en os, décou­vertes dans le gisement solutréen de la grotte de Diósgyőr, no из permettent de supposer que l'home primitif a fuit usage d'os corticeaux aigUst .fraîchement brisés, comme pointes de larvjé. 3 Tous les deux tranchants d'une des pointes de lance de Diósgyőr sont retouchés. 11 s István Gail: „A diósgyőri Tapolcabarlang negyedkori emlősöd". ("Los mammifères quaternaires de la gro'.te Tapolca de Diósgyőr". Term. Tud. Közi. 1934. ocí. nov. p. 135. A. Saâd et István Gaál: „A diósgyőri Tapolca baríarg feSső diluvi a'is kőeszközei és faunája." Lee instruments lithiques et la faune diluviens supérieurs de la grotte Tapolca de Diósgyőr". Dolgozatok a Fe­renc-József Tud. Egyetem Arch, osztályáról. Szeged. 1935. t. XI, fasc. 1— 2, р. 7.4.

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