Folia archeologica 5.

Könyvismertetések - Bibliographia

126 KÖNYVISMERTETÉSEK — BIBLIOGRAPHIA 126 de Marc-Aurèle el de son fils Commode, comme aussi du conseil municipal d'Aquincum. Une autre pierre, ré­cemment découverte provient de Besenyőpuszta (comilat Fejér) et date de 217 ap. J.-C. Elle fut érigée par L. Sep­timius Victor, agens curam leg. II. adiutricis. Un autre mo­nument d'Aquincum est en rapport étroit avec l'inscrip­tions ; sur celui là deux bénéficiaires figurent qui sont, en une personne, les curam agentes de la légion et de la co­lonie d'Aquincum Cet office est celui des employés de la poste et de la gendarmerie. Les solutions existant jusqu'à présent commentent l'inscription de différentes manières. L'unique interprétation acceptable est qu'en ce cas, l'in­dication légion signifie la ville mililaire, à côté de la ville civile. C'est une date importante, concernant l'existence séparée des deux villes au llle siècle ap. J. C. On a souvent mêlé dans le passé les colonies civiles et mili­taires, formées près des légions. Aquincum est un des exemples typiques de l'existence séparée des villes. La colonie des indigènes, la civitas eraviscorum subsiste au sud, même au llle siècle ap. J.-C.; la ville civile doit son existence au nord à Domitien, au temps d'Adrien elle de­vient le municipium et en 194 ap. J.-C. la colonie ; entre les deux étaient le camp de légion et la ville mililaire, vivant une vie indépendante. Bálint Kuzsinszky attribue l'élévation en grade de la ville civile à l'époque de Sé­vère à ce que la ville mililaire se fondit avec la civile. Même si cette conception répondait aux dispositions mi­litaires de Septime-Sévère (mariage des soldats), cela n'aurait signifié aucun changement dans la vie des villes militaires (cannabae). Il communique les documents de l'indépendance de la ville militaire un à un. L'inscription la plus ancienne se rapportant à cela est un autel dédié à Vulcain (CIL. III. 3505.), érigé par deux magistri de la ville militaire. La plaque commémorative, trouvée près de l'am­phithéâtre de la ville militaire a conservé, au dehors du camp, le nom de la légion, comme de l'édificaleur indé­pendant. La pierre mentionnée dernièrement plusieurs fois n'avait pas appartenu à l'amphithéâtre (le nom de l'em­pereur y est en datif I), mais elle était probablement pla­cée sur un arc de triomphe. On a trouvé, beaucoup plus vers le sud du camp, à Ujlak, une inscription selon la­quelle la légion édifie, au temps d'Alexandre-Sévère, des thermes „a solo territorio" (CIL. III. 10489). Un fragment à inscription vient d'Adony (CIL. III. 10305) ; on a essayé de le compléter de plusieurs manières. Selon M. A. il y est question de l'érection d'un temple et d'une statue, et cela sur le territoire de la légion d'Aquincum. Le territoire de la légion a une grande étendue et il y appartenait dans la région frontière aussi la cohors III Batavorum, tenant garnison à Adony. L'inscription Dea Syria, publiée par Kuzsinszky exige de nouvelles réflexions ; celle inscription (Aquincum. Aus­grabungen und Funde 1934, p. 99 sqq.) est mise en une autre lumière par M. R. Egger (Wiener Studien 54, p. 183 sqq ). Au lieu de la solution originale „ex decrelo ordinis k(anabrum) secund(um) conduct(ionem) . .." M. Egger pro­pose la solution „k(apite) secund(o) conduct(ionum) . . . „et il tâche d'expliquer la solution par un „cultores col­legium." M. A. démontre qu'il nous faut accepter le sens primitif, où cannabae est abrégé et où, par suite, les deux magistri de la colonie militaire figurent. Mais il est difficile à expliquer que le conductor (preneur) qui dédie l'inscrip­tion loue une certaine location non pas de la légion, mais par la mairie des cannabae. L'inscription CIL. 111. 10428. mentionne un „miles pequarius leg. II adiutricis"; ce sol­dat n'est autre que le bouvier qui faisait paître les ani­maux sur les prata legionis. Les savants avaient mal com­pris une observation de Mommsen concernant les prata legionis et l'ont confondu avec le territórium legionis. Le malentendu fit sentir son influence spécialement quand on tira des conséquences ultérieures de l'expression „con­ductor prali Furiani", trouvé sur une inscription de Car­nuntum. C'est qu'en ce cas le conductor n'est autre que le soldat de la légion, étant là en garnison. En utilisant, pour l'inscription de Carnunlum. un passage de Vita Se­veri Alcxandri (c. 58), on croyait découvrir, de nouvelles données sur leur attachement à la glèbe et sur toute la condition juridique des légionnaires. Ces argumentations s'ébranlent, non seulement par cause des fautes du point de départ, mais aussi sur la simple erreur, selon laquelle on représente les conductores comme des grands-preneurs, et enfin sur la falsification généralement connue, par la­quelle l'auteur de Hist. Aug. entremêle les événements de temps à l'histoire du llle siècle ap. J.-C. Les sources authentiques (Dig. 49. 16, 13) rendent co nple. justement à l'époque d'Alexaandre-Sévère, d'une autre tendance. Selon ces données la tendance est justement d'arracher le militaire de l'agriculture, pour qu'il remplisse mieux sa mission primitive belliqueuse. Aladár Radnóti Paulovics István, SAVARIA CAPITOLIUMA. Archaeo­logiai Értesítő III. folyam, 1, 1940, 19-33 1. Ill-XI t. Il Capitolium di Savaria (Szombathely) 34 skk. A szombathelyi múzeum kőtárának újjárendezésé­vel alkalom adódott a gyűjtemény nagyméretű szobor­töredékeinek beható tanulmányozására. A szombathelyi és soproni múzeumok kolosszális szoborlöredékeiről már korábban bebizonyosodott, hogy a capitoliumi isten-triász (Juppiter, Juno és Minerva) monumentális plasztikai áb­rázolásának részei. A soproni töredékek legutóbb feldol­gozást nyerlek (C. Praschniker, öst. Jahreshefta 30, 1937, 111 skk; Arch. Ért. 51. 1938, 29 skk), a szombathelyiek új, előnyös elhelyezési és beható tanulmányt követelnek. Kevés építészeti emlék maradt meg Szombathelyen a helyi capitoliumból, mégis a szobortöredékek lelőhelyei­ből következtetve teljes biztonsággal állíthatjuk, hogy ez a monumentális épület a város kiemelkedő pontján, a mai püspöki palota környékén állhatott. A szerző ezen a szűk helyen képzeli el kontinuálisan az antik Savaria minden fontos épületét (korai tábor, capitolium, késői császári pa­lota), valamint a középkori Szombathely magvát. Ha a korai tábor helyzetéről és a későbbi császárpalotáról nem kaptunk bizonyítékot ezen a területen, a colonia capito­liuma már magában is kellőleg kiemeli a hely jelentő­ségét. Mint minden provinciában, Pannoniában is a váro­sok cnpitoliumai, a róma-városi triász istenszobrait utá­nozták. Ülő szobrokat utánoztak a stájer márványból ké­szült savariai szobrok is. A Juppiter szobor felső teste egy tömbben maradt ránk. Különösen jól megfigyelhető a szob­ron a művész kvalitása az izomzat érzékeltetésénél. Juno szobrából kisebb darab maradt meg. A Minerva szobor egész törzse jól tanulmányozható az aegis-szel. A szobrok

Next

/
Thumbnails
Contents