Folia archeologica 3-4.
Roska Márton: A gyulavarsándi (Arad m.) laposhalom rétegtani viszonyai
ROSKA: LA STRATIGRAPHIE DE LA COLLINE «LAPOSHALOM» 57 stitut d'archéologie de l'Université roumaine de Kolozsvár. Je me donnais pour but de faire une fouille de vérification afin que nous soyons au clair non seulement par rapport à la stratigraphie, mais aussi à l'âge des antiquités sorties à la surface antérieurement à mes fouilles. Ce qui a été trouvé avant mes recherches, se classe en partie à l'époque préhistorique en partie à l'époque de la migration des peuples, enfin au XI e s. 1 En 1906 la colline dont nous parlons, fut mesurée par M. Ignác Baranyik dans les directions N-S, NE-SO, et E-O. Il en résulta une esquisse, qui fut publiée dans Archaeológiai Értesítő (Indicateur Archéologique) vol. XXVIII. (1908) p. 57. Bien entendu depuis lors la surface du lieu a souffert quelques petits changements par suite des bourrages, mais en grandes lignes la colline entourée de son fossé a gardé la même forme, la même largeur. Moi, je l'ai mesurée en direction NO-SE, et j'ai trouvé 30,82 mètres pour le dimètre da la surface de la colline, mai comme elle s'abaisse tout autour vers le fossé, j'ai mesuré aussi la base actuelle de la colline jusqu'au bord du fossé trouvant un diamètre de 97,20 m. Le fossé, comme cela a été constaté par M. I. Baranyik, aussi dans l'article de Arch. Ért. susmentionné, n'a pas la même largeur partout. D'après mon mesurage du côté SE il a 5,36 m, tandis que du côté NO il n'a que 4 m de largeur (fig. 1.) — En résumé, nous avons affaire à une colline de forme circulaire, haute actuellement de 3,43 m., entourée d'un fossé et d'un rempart, exactement, comme nous pouvons le constater pour d'autres collines de cette région. Des fouilles plus amples exécutées à Székudvar (Comitat Arad) m'ont convaincu, que ces 'collines ne sont pas de simples stations préhistoriques, mais des refuges (refugium), où habitait le chef de la tribu avec sa famille et son entourage, et où, en cas de péril la tribu aussi se retirait avec ses richesses. Le lieu était bien défendu car le fossé, comme je l'ai constaté à Székudvar, était tellement profond que l'eau de la rivière Fehér Kőrös, coulant dans le voisinage, 1 Domonkos, János: A Laposhalom (La Colline «Laposhalom»). Arch. Ért. 1908. pp. 55—78. Domonkos, János: A gyulavarsándi Laposhalom tárgyairól (Sur les Objets de la Colline «Laposhalom», près de Gyulavarsánd). Múzeumi és Könyvtári Értesítő 1912. pp. 19—25. l'envahissait facilement, de sorte qu'il était tout le temps plein d'eau. Le but des fouilles futures sera de constater, si la communication avec le territoire extérieur se faisait à l'aide d'un seul ou bien de deux ponts. A propos des dommages, que les couches ont subi sous l'effet des travaux de plantation de la vigne, mes fouilles m'ont appris, que le bouleversement n'avait pas atteint partout la même profondeur, ainsi à certains endroits il va jusqu'à 80 cm, mais en général ne dépasse pas 60—70 cm. Donc la couche inférieure de la station préhistorique est restée intacte presque partout, les sépultures plus tardives se sont conservées seulement là, où le bouleversement a été moins profond, quant aux couches préhistoriques supérieures, elles sont malheureusement complètement détruites. J'ai taillé dans la colline une tranchée large de 2 m en direction SE-NO tombant, en certains endroits, sur les traces des fouilles des musées de Békéscsaba et de Gyula, ainsi que sur les portions de terre bouleversées par les paysans dans l'espoir de trouver quelque trésor. Je n'ai pas poussé ma tranchée jusqu'à atteindre et sectionner le fossé de défense, de la sorte que je n'en connais pas encore la profondeur. Naturellement j'ai creusé ma tranchée jusqu 'à la terre vierge. J'ai réussi à constater, que la couche inférieure est intacte, d'une épaisseur de 1 à 1,10 m, donc si l'on y continuait les fonilles l'on pourrait y trouver les traces d'habitations et de vie des premiers venus, qui s'installèrent ici et fortifièrent l'endroit par un fossé. Dans certains points j'ai trouvé sur la terre vierge une couche brûlée considérable. J'y ai trouvé les traces de telles habitations dont l'une était élevée sur le sol vierge, tandis qu'une autre était crensée dans ce sol jusqu'à 1,10 m de profondeur. A un niveau de 70 cm au dessus de la terre vierge j'ai trouvé encore les vestiges d'une habitation carrée; cela nous donne l'espoir, que l'on va pouvoir trouver des points intacts d'au moins 2 couches. Les résultats de mes fouilles sont en majeure partie de caractère préhistorique, le reste se rapporte à l'époque des migrations des peuples et au XI e s. Les trouvailles préhistoriques: Dans de telles stations c'est la céramique qui domine, mais les pièces non brisées sont rares.