Folia archeologica 3-4.

Bárányné Oberschall Magda: Újabb adatok a bizánci mágikus amulettek történetéhez

270 M. BÁRÁNY-OBERSCHALL: DONNÉES CONCERNANT LES AMULETTES BYZANTINES három. Erre következtethetünk a Mihály ábrá­zolás későbizánci formájából, a feliratok elna­gyolt voltából és homályos visszaadásából is. A XII. század második felében hazánkban rész­Budapest ben Mánuel császárral vívott küzdelmek, részben III. Béla politikája révén a bizánci kapcsolatok igen élénkek voltak s így kerülhetett magyar földbe a gárdonyi mágikus amulett. Bárányné Oberschall Magda NOUVELLES DONNÉES CONCERNANT L'HISTOIRE DES AMULETTES MAGIQUES BYZANTINES On a trouvlé, il y a peu de temps, aux alen­tours de Gárdony (comitat Fehér), un médaillon byzantin en bronze; il fut placé au Musée de Székesfehérvár. (Fig. 1, 1—2) Le disque en bronze, d'un diamètre de 6*5 centimètres, est pourvu en haut d'une petite oreille, car on le portait suspendu au cou par une chaîne. On voit, sur chacun de ses deux côtés, des ornements à relief très usés et une inscription grecque. Sur un côté c'est l'archange Saint Michel, de­bout, les ailes déployées, tenant en sa droite un sceptre en fleur de lis et vêtu d'un long chiton de l'époque byzantine tardive, lequel est couvert devant par un loron en sautoir, dont le bout libre pend par dessus le bras gauche de l'ange. Il correspond parfaitement aux archanges aux habits de cour impériale des représentations de Saint Michel de l'époque byzantine tardive. A ses deux côtés on lit les lettres: MH Xa. Sur l'autre côté du disque il y a, au centre, une tête primitive de Méduse, de laquelle sortent, en serpentant, radialement sept têtes de dragon. Sur chaque col il y a une tête plus grande et une plus petite; peut-être voulait-on faire percevoir par cela le mâle et la femelle. Les figurations, comme aussi les inscriptions sont encadrées chacune par un rang de perles. L'inscription des deux côtés est fautive, de sens obscure et fragmentaire. Voici leur texte: + ATYOCAITO­CAriOC KC CAilAOG ÎTAHPYCO OYPANOC (KAI). 1 — + YCTEPAMEAONY OCAEQNBPY XACKEOIYNH CTYK0Y.2 Nous reconnaissons dans ce disque, un nou­vel exemplaire des amulettes magiques byzan­tines, dont M. V. Laurent donne le compte rendu 1 "Ayiog ccyiog ayiog K(voio)g 2aßacbö, TxXvfirß ô ovçaobg (v.ai). 2 rToT£Qa ^isXávf.1 (bg Xsœv çvamô (s?) xai dbg . . . J'exprime, en ce lieu, mes remerciements les plus sin­cères à M. le Professeur Gy. Moravcsik, pour avoir bien voulu déchiffrer les inscriptions. fondamental. 3 La caractéristique indispensable de ces amulettes, faits des matériaux les plus diffé­rents, comme l'héliotrope, le plomb, l'émail, ou le bronze, est la tête de Méduse à serpents 'et la formule magique qui se lit tout au tour. Les peuples chrétiens ont emprunté maintes fois la figuration de Méduse antique et, cela dans le cas des amulettes byzantines, par une association d'idées intéressante: la formule magique d'in­vocation payenne, adressée à un démon, n'exclut guère la commémoration d'un saint, appliquée au revers des amulettes, l'imploration du secours du «Pantokrator», de la Madonne, dans le cas du médaillon de Gárdony de l'archange Saint Michelj accompagnée, outre l'image du saint en question, d'un texte biblique. Notre médaillon s'approche le plus, parmi les exemplaires énumérés par M. Laurent, à celui en bronze, conservé dans la Collection Dallegio à Athènes, bien que son diamètre soit plus grand de deux centimètres environ que celui de la pièce d'Athènes. Son encadrement n'est pas, comme celui du médaillon d'Athènes, une ligne onduleuse, mais en rang de perles; par contre les têtes de serpents de tous les deux médaillons sont doubles, ce qui, en général, est assez rare. Les deux représentations de Saint Michel se ressemblent parfaitement, seulement il porte, sur le médaillon d'Athènes, une cotte de mailles et étrangle, de sa gauche, le dragon vaincu. Sur l'amulette de Gárdony on voit, au lieu de cela, le bout du loron, pendant par dessus le bras gauche. On ne voit non plus, sur l'amulette de Gárdony, les lettres, cachant un mot magique, mais indéchiffrables, disposées sur l'exemplaire d'Athènes, entre les têtes de serpents. Sur chacune des deux pièces, l'inscrip­tion autour de Saint Michel répète la formule du trisagion byzantin, commençant par AT IOC, redit: trois fois, mais, sur l'exemplaire hongrois, l'orthographe est fautive et le tout est obscur. On voit que c'est la répétition habituelle d'une

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