Társadalomtudomány, 1940 (20. évfolyam, 1-5. szám)
1940 / 1. szám - Veres Péter : Szocializmus - nacionalizmus - Bártfai Szabó László : Pest megye történetének okleveles emlékei 1002-1599-ig
128 COMPTE RENDŰ particuliérement caractéristique la vaste ceinture périphérique (pseudo-urbaine) des grandes villes, ceinture de barbarie et d'inculture. L'élément prolétaroi'de se retrouve d'ailleurs partout dans la société . . . L'auteur signale enfin une faute, celle d'avoir trop poussée une haute culture comparable á un obélisque trop étroit de base et sujet á s'effondrer, tandis qu'il nous faudrait nous figurer la civilisation á venir comme une piramide, moins haute peut-étre, mais large de base et plus stable par conséquent. Sans culture populaire, en un mot, la haute culture est éphémére. Joseph Szabó: Les majorats en Hongrie. Le droit civil hongrois n'est pas un produit du siécle passé ; ü remonte par ses origines, á travers les coutumes de siécles lointains, á l'époque de la propriété nationale commune. II n'est donc pas étonnant que la notion du bien mainmortable ne sóit pas étrangére á l'esprit de notre droit civil, puisque la propriété fonciére est considérée par lui comme appartenant dans son essence á la Sainte Couronne. L'institution du majorat d'origine étrangére a donc trouvé ici un terrain naturel. Avec le temps il s'est avéré que cet état de contrainte anéme la formation de latifundia énormes. Aprés la grandé guerre l'ensemble des majorats occupait environ 5.1 p. c. de la superficie totale du pays. Par suite d'une répartition inégale toutefois, 10 p. c. environ du territoire était occupé par les majorats dans la Transdanubie et en tenant compte des grandes propriétés au-dessus de 575 hectares on arrivait au résultat que plus de 40 p. c. du territoire était juridiquement (on pour des raisons de politique agricole) inaliénable. La superficie moyenne des majorats était de 7.769 hectares pour le pays entier. Ainsi la question des majorats entre de plus en plus décisivement dans le probléme des grandes propriétés. Des considérations historiques, économiques, sociales et nationales ont ámené une réforme radicale de l'institution elle-méme, en 1936 (art. 11 de la loi 1936), réforme qui avait pour but de fixer une limité á l'étendue des biens ruraux fidéicommissaires et d'encourager ainsi l'expansion économique de la population agricole ; visant d'autre part l'intensification de la participation des majorats dans la production nationale. Néanmoins, loin de supprimer la possibilité d'une immobilisation des biens par le majorats, cetté réforme étend le systéme sur la petité propriété mérne, sous forme de biens de f amille inaliénables, ce prouve qu'il ne s'agit pas d'une réforme idéologique, mais sociale.