Társadalomtudomány, 1931 (11. évfolyam, 1-6. szám)

1931 / 5-6. szám - Tanulmányok a társadalom- és közigazgatáspolitika köréből. Dr. Steinecker Ferenc egyet. tanár közszolgálatának harmincadik évfordulója alkalmából. Szerkesztette: dr. Takács Imre, 1931 [könyvismertetés]

326 COMPTE RENDŰ l'érudition sur les bancs de l'université surtout. Le but fort élévé, mais vague, que ces débutants se seront fixé, les entraínera facilement á négliger les études fondamentales de philologie linguistique et l'investigation approfondie des faits. Ce dédain menace de s'étendre sur l'histoire politique toute entiére. Et pourtant, l'étude de la vie nationale (état) á travers les áges fut et sera toujours le premier et le plus important devoir de rhistorien. Joseph Fekete: La crise de surproduction. Tandis que les premieres années aprés la guerre mondiale furent marquées par le manque de matiéres premieres et les problémes de l'inflation, ce sont aujourd'hui la crise de la surproduction et le chömage qui forment le grand probléme de l'économuie publique. En passant la revue des théories de crise, nous constatons que la majorité des auteurs n'admet qu'une surproduction partielle, s'étendant seulements sur certaines branches de production ; la surproduction générale, par conséquent, ne serait qu'un cauchemar. La surproduction générale ne saurait d'ailleurs étre une cause de misére, puisqu'elle implique naturellement la prospérité. Ils en concluent que s'il y a encore, malgré la prospérité économique et malgré la surproduction, un grand nombre d'individus sans gain ni bien, souffrant la misére, la raison en dóit étre attribuée á une organisation défectueuse et á une distribútion des richesses vicieuse. Si par conséquent les gouvernements tiennent á remédier á ces maux, ils devront, avant tout, supprimer l'excés de production, lá, oú il se présente, et réduire la disparité des prix des produits industriels et agricoles. Ils auront ensuite á conjurer, par le réglement de la distribution des richesses (revenus), le danger menacant que comporte le chömage. Des moyens directs et indirects s'oífrent á cet effet. Nous appelons directs les moyens susceptibles d'atténuer le mai déjá existant : travaux publics (Notarbeit) et les secours aux chőmeurs. On peut compter parmi les moyens indirects toutes les mesures susceptibles d'amener une modification des conditions de coopération économique telle que le travail ne puisse plus manquer aux bras de bonne volonté. Toutes ces mesures devront entrer dans le programme général de politique économique des gouvernements et s'adapter aux conditions particuliéres de chaque pays. Les mesures pronostiquées, plus spécialement dans l'intérét des sanstravail, sont les suivantes : réduction de la durée de la journée de travail, prolongement de l'enseignement obligatoire, suppression de la cumulation des emplois, limitation des revenues, contrőle rigoureux des grandes entreprises, déclaration préalable de la réduction du nombre de travailleurs engagés ou de la fermeture des ateliers, assistance (subvention) á certaines entreprises, intervention de l'autorité au sujet des placements (bureaux de travail), multiplication des moyens de paiement, limitation maxima du taux d'intérét.