ARHIVSKI VJESNIK 4-5. (ZAGREB, 1962.)
Strana - 294
RESUME De nouveau sur l'importance historique de la conjuration de Zrinski et Frankopan. En abordant de nouveau le problème de la conjuration l'auteur cherche à expliquer le dernier problème qui était resté ouvert: la lettre du châtelain d' Ozalj Zmajlovié. Elle posait la question sur le rapport de Petar Zrinski envers ses serfs. La structure de fief d' Ozalj a amené l'auteur qui ni cette source non plus n'a pu avoir du retentissement véritable parmi les sujets de Petar. Mais, comme dans l'historiographie on avait soutenu que les conjuré avaient de confiance dans leurs paysans croates à cause de leur lutte commune avec les Allemands, 1' auteur essaie d'expliquer la véritable (signification que les mots » Allemands, et » Croate « avaient au XVII e siècle. II en vient à la conclusion qu'on entendait par Allemand le plus souvent les commandants de la Vojna Krajina et que cette dénomination était devenue synonyme d'ennemi. Au contraire, dans le mosaïque multicolore de la couche'des sujets qui avait été mélangée par les migrations, en Croatie il n' existait et ne pouraiit pas exister une conscience de l'appartenance à la nation croate. Le paysan ne pouvait soutenir une lutte commune qu'avec ceux qui se trouvait lui être égaux sur le plan économique et social. Bien entendu, cela ne pourait être son suzerain. Pour ces raison Petar Zrinski n'a même pas essayé de s'appuyer sur les paysans mais il avait recours à certains de ses sujets. Malheureusement les rivalités entre les principales familles nobles en Croatie a rendu impossible rassemblement des membres d'une même classe dans le combat commun. Ce combat pour la sauvegarde des droits féodaux et des privilèges a nécessarrement brisé les limites nationales et franchi les frontières de la Croatie -de ce temps-là. C'est pour cette raison que la double appartenance nationale avait pour les nobles de la Croatie au XVI e siècle une si grande importance. Si le problème est posé de la sorte, on y trouve en même temps la réponse à la question pourquoi Petar Zrinski pour son plan de la Croatie de Zrinski n'a pas pu avoir à ses côtés non seulement ses égaux féodaux mais encore moins les serfs de la Croatie. — 294