Guide de sources de l’héritage architectural de Budapest (Budapest, 1976)

numents représentant une valeur au point de vue de la physionomie urbaine et de l'histoire. Pourtant, la protection des monuments du pays, y compris ceux de Budapest aussi, est" de longue tradition. Il est intéressant qu'un bordereau dressé sur les monuments de Buda et Óbuda en 18 57 par Lipót Varásdy, ingénieur municipal, énumère - en montrant un goût spécial pour la question plusieurs de ces monuments particulièrement marquants lesquels, même à nos jours, sont bien appréciés. Aux années 1850, la protection des monuments historiques fut dirigée, en Hongrie aussi, par la "Zentralcommission zur Erhaltung der Baudenkmale " /Commission centrale pour le soutien des monuments/ de Vienne. La conception y relative se fortifia: l'article L.VI de la loi 1868 a garanti le droit d'expropriation aux villes Pest et Buda pour cause de protection des monuments historiques. En 1872, la Commission nationale des monuments de Hongrie fut créée comme organe autonome. La restauration dans un style de purisme des bâtiments marquants a pris son commencement. La protection des monuments ayant développée même à l'échelle internationale, aux années trente du XX

e siècle la conception en fut changée, devenue plus sincère, prescrivant que les restaurateurs déploient leurs efforts pour examiner, vérifier et protéger les parties originaires. Aux années quarante, la protection était portée sur tous les monuments de chaque ville. Le décret-loi 13/194-9 encourage la protection des ensembles de monuments et des noyaux de villes, ayant consolidé et attribué au Ministère de la Construction la protection des monuments historiques. La notion des "monuments" étant précisée par ledit décret-loi, la Commission nationale des musées et des monuments fut chargée de leur défense. Entre 194-9 et 19 53 le Bureau dessinateur-projecteur d'urbanisme de Budapest a terminé les examens concernant le paysage urbain et les monuments de Budapest, a dressé le nouveau bordereau des monuments, ensuite, les travaux de reconstruction, conformément à la protection moderne des monuments, ont pris leur commencement, touchant les bâtiments d'origine moyenâgeuse, les bains turcs, les monuments de l'époque baroque, de classicisme et de romantisme les plus précieux. Depuis 1958, l'Inspection nationale