Prékopa Ágnes (szerk.): Ars Decorativa 29. (Budapest, 2013)

Hilda HORVÁTH: Le pavillon Bigot-Lavirotte. L’histoire de l’acquisition d’un objet d’art

dans lesquels furent présentés pratiquement tous les acteurs de la vie mondaine, administrative, commerciale et industrielle de l’époque. Le nom de Firmin-Didot puis de Didot-Bottin devint le concept même d’un annuaire de référence. L’Almanach publia la liste authentifiée de commerçants hongrois également. La famille Didót s’était fait un nom dans l’impression, et, grâce à des innovations régulières, maintenait sa position dominante dans le domaine. Au XIXe siècle, la société Firmin-Didot assit sa réputation en dirigeant l’une des plus importantes imprimeries du monde et en étant à la tête d’un empire commercial florissant. 11 Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest n°1905/452. Jenő Radisics : Az Országos Magyar Iparművészeti Múzeum gyűjteményének gyarapodása [L’enrichissement des collections du Musée National des Arts Décoratifs]. Dans: Magyar Iparművészet [Art Décoratif Hongrois] XI, n°8, 1908, pp. 308-309 ; Achat - Livre d’inventaire des achats et des dons 1908-1910. Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest, sans numéro d’inventaire, annotation du 18 janvier 1909. 12 Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest n° 1889/195, n° 1890/62 ; Jenő Radisics: Delamarre- Didot ajándéka [Don de Delamarre-Didot]. Dans: Művészi Ipar [L'Industrie d'art] V. n° 2, 1890, pp. 63-75. 13 Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest n° KLT4174. 14 Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest n° 1900/463. 15 Kálmán Györgyi : Az iparművészet a párisi kiállításon [Les arts décoratifs à l’Exposition de Paris]. Dans: Magyar Iparművészet [Art Décoratif Hongrois] III, n° 5, 1900, p. 224. 16 Photographie : Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest, n°FLT 5063 et n°FLT 26367. Magyar Iparművészet [Art Décoratif Hongrois] III, n° 5,. 1900, p. 250 ; Alexandre Sandier : La céramique à l’Exposition. Dans: Art et Décoration IX, 1901, p. 59, illustration n° 61. 17 Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest n° 1900/463. 18 Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest n° 1900/539. 19 Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest n° 1901/49. 20 Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest n° 1901/22. 21 Lavirotte, Jules (1864-1924), étudiant à l’Ecole des Beaux-arts de Lyon fut aussi l’élève, à Paris, de Paul Blondel. Il obtint son diplôme d’architecte en 1892. Les bâtiments dont il fit les plans, à Paris ou ailleurs, se distinguent surtout par l’utilisation du béton, le recours parfois extravagant à des éléments d’ornementation ainsi qu’à l’intégration des céramiques architecturales de Bigot. Les immeubles du 151 rue de Grenelle (1898) et du 12 rue Sédillot (1899) font partie des premiers bâtiments conçus à Paris par Lavirotte. Celui du 29 avenue Rapp (1901) fut élaboré avec les céramiques de Bigot. Cependant, sa réalisation architecturale la plus connue à Paris, reste l'Hôtel Elysées Céramic, sis au 34 avenue de Wagram (1904). 22 Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest n° 1902/389. 23 D’autres institutions achetèrent des éléments de céramique architecturale de Bigot lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1900 : par exemple, les panneaux décoratifs qui ornaient l’Entrée de l’Exposition, dessinées par Paul Jouve (1880-1973). Quelques-unes d’entre elles réapparaissent encore aujourd’hui çà et là dans le commerce de l’art, comme, par exemple, lors de la vente aux enchères organisée par Christie’s à Paris le 28 mai 2008 : Sale 5515, lot 315. En 2010, le Grassimuseum de Leipzig restaura et exposa la frise en céramique provenant de l’Exposition Universelle. Les éléments de la frise représentant des animaux pouvaient être, à l’époque, commandés à la société Bigot dans des tailles différentes. 24 Archives du Musée des Arts Décoratifs de Budapest, Grand livre de Compte 1898-1904, p.109, note n° 342: «A. Bigot et Cie-nek egy égetett cserép 81

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