Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 6. (Budapest, 1979)

VADÁSZI, Erzsébet: La stalle de Gölnicbánya

14. LA STALLE DE GÖLNICBÁNYA, DÉTAIL presque toujours couverte d'un tapis. Le siège est le plus souvent mobile, mais, à l'opposé des modèles occidentaux, sans mi­séricorde. L'accoudoir horizontal est en demi-cercle, le support vertical est sculpté, tri- ou quadrilobé. Le dos est relativement haut, le cadre est à rinceaux sculptés en plat et sur des stalles qui annoncent déjà le style renaissance il est à incrustations géométriques. Les dossiers étaient sculptés dans presque toute leur hauteur. S'ils ne l'étaient pas, ils étaient vraisemblablement couverts de soie ou de textiles cousus d'or et d'argent, à l'instar des dossiers des ni­ches à sièges médiévales. Un inventaire conservé à Pannonhalma, qui nous est par­venu de l'époque de Saint Etienne (début du XI e siècle), enregistre six plus deux textiles cousus d'or et d'argent qui ser­vaient à couvrir des dos de sièges 37 . On peut supposer que sur les stalles données par le roi Mathias Corvin à la ville de Bártfa, les dossiers non sculptés étaient également orné de textiles précieux. Les jouées, ainsi que les pare-close, surtout s'il s'agit de bancs de sénateurs, sont sculptés en haut et en bas au burin plat, au milieu ont une grille ajourée, ou un faux remplage dans toute leur hauteur. En général le dais est sculpté au burin plat, ou est couvert de peinture à patron, ce qui produit un effet analogue. Le dais qui les coiffe est à triple dé­coupage: une ligne de grille articulée de petites consoles sur le baldaquin est suivie d'une frise sculptée en plat, où sont pla­62

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