Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 3. (Budapest, 1975)

GOMBOS, Károly: Les tapis anciens arméniens

On ne peut pas faire dériver ces sujets d'animaux unilatéralement de l'influence chinoise et ne pas suivre avec attention la force motrice importante des cultures anti­ques des peuples caucasiens et l'ascendant considérable exercée par l'art des peuples voisins. Analysant les causes de l'emprunt des motifs animaux de la mythologie chinoise il faut considérer que la campagne d'invasion mongole au XIII e siècle fit rapprocher les Extrême- et Proche-Orients en subordon­nant cette vaste territoire à sa propre domination. L'unité, mis sur pied par feu et flamme fit rapprocher les peuples d'Orient. Nonobstant les dévastations immenses on fit encourager vigoureusement les arts et le troc des valeurs d'art, ainsi que le com­merce. Un goût neuf s'étant acclimatise dans Fart, le chinois devint chic. Le savant soviétique M. B. Denike démontre en son oeuvre que les mongols achevèrent la con­quête de l'Iran en 1256 et suivant les troupes conquérantes nombre d'hommes de science, ingénieurs et artistes avaient afflues en la terre persane. 23 La conquête mongole avait donné de solidité aux rapport sino-persans et fit élargir sensiblement en la période des XIII—XIV e siècles l'influence de l'art chinois sur l'art persan. La haute volée mongole avait du goût pour l'art chinois, pour le style chinois, par conséquent les artistes des pays occupés s'étaient efforcés de s'appropier la nouvelle méthode et style, pour pouvoir répondre aux exigences des clients neufs. Et cela a aussi quelqu'iimpor­tance, que dans l'âme des artistes des peu­plades caucasiennes et du Proche-Orient vivait une curiosité et l'application à l'étude et ils se sont livrés de bonne grâce à l'examen des objets d'art chinois et ont tâché d'ac­quérir les finesses de cet art. D'ailleurs tout ceci leur fut lucratif par les commandes de la notabilité mongole. Plus tard avec la détente du joug mongol et sous l'action des forces historiques les richesses de formes anciennes émergent au jour et un siècle passé l'élément chinois est en disparition par degrés de l'art persan ou plutôt les leçons de l'expérience ont survécu. Le rythme de cette alternative du style d'art — c'est à dire la prise de contact, l'acquisition et la disparition sont bien à observer dans la peinture miniaturiste per­sane. Tout ceci est bien à comprendre, puisque le style artistique sino-mongol fut l'effet d'une situation historique autoritaire et malgré tout de ses éléments attirants il fit remémoré aux peuples l'oppression et le despotisme brutal, tandisque l'art et les traditions du pays ont redonné de la force et fermeté au combat contre le joug mongol. Il résulte de ce qui précède que les artistes arméniens furent en état de prendre con­naissance et d'emprunter promptement par les mongols respectivement les persans le style chinois. Etant un peuple à main sure et de dons artistique, propre également à l'industrie et à l'agriculture ils s'étaient efforcés à satisfère en total les désirs des clients (des oppresseurs) aussi en la manu­facture de tapis. En conséquence les dragons et autres motifs chinois sur les tapis armé­niens. Cette hypothèse ne peut pas être exclue si on passe en revue les tapis anciens arméniens aux dragons connus, on trouve que sur les pièces étant considérées les plus anciennes — par exemple sur une espèce aux dragons, gardée au Musée de Washing­ton, laquelle est estimée à être une des plus anciennes 24 — la forme et le façonnage artistique des dragons est entièrement chinois, le corps tortillant de la bête est sur le champ à reconnaître. 5. MOTIF DU DRAGON DU TAPIS NO 2.

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