Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 3. (Budapest, 1975)
KATONA, Imre: Les céramiques éosinées Zsolnay précoces
cette raison nous pouvons conclure, que Zsolnay s'était occupé de cette techniqe spécifique pour environ 3 — 4 ans à partir de 1884—85. Nous rencontrons la première allégation contradictoire chez Nikelszky. 25 Puisque nous ne sommes point informés de ce point de vue concernant Zsolnay, la question se pose à juste titre: est ce qu'on peut croire à Nikelszky ou bien tout cela soit du à un malentendu, à une opinion fausse? Nikelszky avait travaillé pour quelques dizaines d'années à l'usine Zsolnay, dont il avait bien connu la structure et le passé. La matière Zsolnay parvenue au Musée Janus Pannonius à Pécs fait une partie de la collection de l'usine d'autrefois. Nikelszky avait vu et très bien connu cette collection en sa totalité et avait pu prendre des renseignements du côté des anciens de la manufacture sur l'origine des pièces diverses. En dépit de cela à la base des indices connus nous ne pouvions pas penser à classer le nom de Zsolnay d'être dans le nombre des premiers à faire usage de l'éosine. Pour cela il aurait fallu à avoir de telles preuves, qui appuyent — au delà de celles qui ont été déjà mentionnées — la version de Nikelszky. La réalité de nos espérences k cet égard fut intensément réduite par la circonstance, qu'à partir de l'émersion des indices de Nikelszky jusqu'à nos jours aucun objet ou preuve écrite ne s'est trouvé •à faire témoignage de l'invention de Zsolnay. D'autres questions se sont posées, par exemple, avait il appliqué de l'éosine en dehors des pièces d'essai aussi à ses articles couramment négociables — et surtout serait il possible à se procurer des éléments de conviction écrits et objectifs attestant la •découverte? Sur ces entrefaits nous sommes tombés en la collection Zsolnay du notre Musée sur plusieurs objets, sur lesquels — en dehors d'autres vernis — se trouve aussi l'éosine. Depuis 1875 et 1884-85, la date d'après nous que la technique lustrée entre en scène à peu près dix ans sont écoulés. Si Zsolnay avait réussi à fabriquer de l'éosine en 1875, il est guère à accepter, qu'il n'eut point commencé le lancement de la série qu'en 1884—85. De plus nous ressentons dans la description de Nikelszky les associations de l'éosine-technicjue déjà modernes. Or on ne peut obtenir d'archaïque décor, qu'en lustrant un vernis transparent. Par contre si le lustre est mis sur un vernis intransparent, la métallescence ne joue sur la pièce qu'en reflective, le vert-or ne se fait que sur une couche-deuxième. En conséquence si on pouvait tout de même donner confiance à Nikelszky's description — Zsolnay aurait en 1875 cultivé deux sortes de lustretechniques. Les deux lustre-techniques ne se rencontrent qu'au début des années quatre-vingt-dix à la manufacture Zsolnay. D'ailleurs en examinant le développement européen de la technique on vient aussi à la conclusion, que les trois procédés ne s'unissent pas encore en la seconde partie des années quatre-vingt-dix en une main ou une usine. Si Zsolnay aurait connu et fait usage des deux techniques en 1875 — comme Nikelszky le prétend — il parait d'être exclu qu'il n'en ait point fait usage en 1878. L'Exposition Mondiale à Paris fut bien favorable à Zsolnay. Nous tenons la description d'un connaisseur Sándor Schmidt, 26 directeur de la Fabrique de Porcelaine à Berlin, et qui avait passé préalablement 3 ans à Pécs en l'usine Zsolnay. Si Zsolnay aurait vraiment réussi à confectionner des céramiques en lustre cuivré déjà en 1878, il semble d'être impossible à ne les point mettre en exhibition comme nouveautés à Paris et ne les pas faire figurer en le compterendu de M. Schmidt. Par contre en sa description M. Schmidt n'en dit mot et probablement les céramiques à glaçures