Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 3. (Budapest, 1975)

KATONA, Imre: Les céramiques éosinées Zsolnay précoces

cela sur glaçures plombeuses. Les recherches avaient réussi à Wartha. Il délaissa l'appli­cation des combinaisons d'argent et du cuivre pulvérisés et employa des solutions métalliques, qui pouvaient être atténués au besoin. Il avait fait usage, des sels de l'argent et du cuivre piniqueacidé et boriqueacidé, ainsi que de la cérargyrite ammonialisée. Par conséquent Wartha expérimenta à l'encontre de Zsolnay des céramiques lus­trées aux émaux transparents. En ce qui concerne les résultats des différentes expé­riences nous y sont restés des souvenirs inté­ressants. Par exemple la céramique couleur rouge de Zsolnay, fabriquée avant 1893 se trouve au notre Musée, c'est une céramique de petite dimension en forme d'une courge, 1 ' 1 donation de M. Imre Szalay au tournant de 1892—93. La première pièce issue des expe­riments de M. Wartha est une écuelle éosinée au décor à la hongroise. 19 Il est de notoriété public que l'effet du lustre soit différent d'après la sorte de la glaçure dont on fait usage. Les glaçures sur les céramiques aux couvertes stannifères (les faïences) ont des éclats métallescents, ne sont point transparents de la môme manière que les céramiques anciennes mauresques. Par contre le lustre est autre sur les cérami­ques au plomborate. Au lieux des coloris de reflets métallescents on constate des reflets métalliques, comme sur les cérami­ques de Deruta et Gubbio.­0 C'est l'historisme qui avait évoqué la curio­sité pour les glaçures métalliques. L'intérêt se tourne en les années de soixante et soixant­dix du XIX e siècle vers les procédés anciens des arts décoratifs et surtout vers la cérami­que. Auprès de l'allemand Seger les français Deck et Massier, l'anglais Minton ainsi que l'espagnol Kos y Urgel sont les maîtres eminents de la technologie céramique de l'époque. Théodore Deck 21 fit connaître en premier après Passeri— les formules de composition des glaçures métalliques aux reflets divers usées par les potiers maures­ques. Bien que les ateliers italiens — comme par exemple celui de Cantagalli — aient appliqué à partir de 1870 des vernis métalli­ques sur leurs céramiques, or ils ne peuvent être comparées et en stabilité et en coloris aux glaçures métallescentes de Gubbio et mauresque. Ce furent Deck, Massier et Bos y Urgel qui avaient réalisés les formules de composition dont les céramiques avaient remporté grand succès lors de l'Exposition de Paris 1889. Tant que Ros y Urgel fit revivre la technique ancienne hispano­mauresque, et les spécimens les mieux con­nus, appliqua Massier sur ses céramiques à reflets métalliques des glaçures transparen­tes. L'autre nouveauté figurant à l'Expo le rouge-cuivre chinois (le rouge flambé) soit de môme issu d'un procédé métallo-vernis. Il est objet de discussion jusqu'à nos jours, qui l'a inventé, est ce que Biinzli ou Reger, mais il n'y a pas de doute, qu'en 1889 toute une rangée d'exposants français (Hache, Chaplet, Deck) avait réussi à mettre au point le rouge flambé, Lajos Petrik fait connaître l'essence du procédé en 1888. 23 Cependant Petrik avait été inspiré non seulement par le livre du Th. Deck et ses objets exposés, niais aussi par le berlinois Seger. Ce dernier avait réussi encore avant Deck et les français à produire du rouge flambé. Ce fut Petrik, qui, voyant en clair eut la conception nette — le premier en Hongrie • que le lustre cuivré en des glaçures transparentes se solubilise en rubis et môme en des vernis non plombeux devi­ent semblable au rouge flambé par l'employe­ment d'une plus haute température. Il attira l'attention de Wartha à cette particularité.-' Il est évident de ce qui précède que la tech­nique lustrine dont s'occupaient Wartha et Zsolnay au début des années quatre­vingt-dix s'écarta de la solution technique constatée sur nos pièces. Cela veut dire, que

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