Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 3. (Budapest, 1975)
KATONA, Imre: Les céramiques éosinées Zsolnay précoces
Tomes Numéros de Ans de fabriforme cation 1 1-845 1873 II 846-1393 1873- 1880 III 1394-2184 1880- 1883 IV 2185-2990 1883- 1887 V 2991-3670 1887- 1889 VI 3071-4487 1889La coupe mentionnée ci-dessus porte le No 2729 aussi elle se trouve dans le tome IV qui contient les ébauches des objets fabriqués de 1883 à 1887. Les autres pièces éosinées, en somme trois, car le cor Lehel ne porte aucun numéro de forme, alors le cadre, la cruche et le gobelet portent les numéros 2936, 2954 et 2486. Cela veut dire qu'en vertu de ce numérotage ces pièces avaient été fabriquées en l'usine des Zsolnay à Pécs en la période de 1883—1887. La cruche à grande dimension, ne faisant en effet voir aucun décor éosinique, mais étant façonnée en imitation d'ivoire, 8 porte le numéro 2667. En suite de quoi sa fabrication peut être prise également en la même période, soit à 1883- 1887. Il apparaît en toute évidence de ces données, que déjà avant 1887 avaient été fabriquées des céramiques en rehaussement de lustres cuivreux chez Zsolnay à Pécs. Cette circonstance est d'autant plus étonnante puisque comme la littérature indique, l'an de la découverte de l'éosine fut 1893 et Vince Wartha est l'auteur de l'invention. Le nom de Vilmos Zsolnay émergea à titre de co-inventeur à maintes reprises en les références de la littérature concernant la découverte de l'éosine, mais c'était Vince Wartha quasiment seul, qui fut nimbé des lauriers de l'invention. D'après nos renseignements de jusqu'à présent Wartha avait fréquenté chez les Zsolnay à Pécs en 1891 et 1892. C'est probablement à ces occasions qu'il eut formé en son esprit l'idée de faire 2. CRUCHE À GLAÇURE MÉTALLESCENTE ÉOSINÉE. MANUFACTURE ZSOLNAY ENTRE 1884-1887 l'expérience de ces glaçures métallescentes aux reflets rouge-rubis et argent, qu'il avait vu sur les pièces céramiques recueillies par les Zsolnay au Proche-Orient. 9 Les procédés des reflets métalliques, dont les peuples orientaux ont tiré un si beau parti, sont restés à peu près ignorés pendant bien longtemps et il ne sont pas bien connus parmi nous. Les glaçures lustrinées aux reflets métallique-frisants qui recouvrent la terre, furent bien connues en Orient dès. le XI e siècle. Miklós Zsolnay rassembla lors m