Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 2. (Budapest, 1974)

Le Musée des Arts Décoratifs en 1972

brève, le nombre des collaborateurs s'est multiplié, la quantité des oeuvres d'art a augmenté et elle est en augmentation de nos jours aussi. Les cinq sections du musée possèdent actuellement plus de soixante­dix-mille objets d'art. Pendant une année ses expositions sont admirées par presque deux-cent-mille visiteurs. Le travail scienti­fique du musée est déployé dans des cadres de plus en plus larges; la majorité des chercheurs de l'institution prend part aux travaux préparatoires du manuel traitant l'histoire des arts décoratifs hongrois. L'An­nuaire du Musée des Arts Décoratifs est connu dans des centaines de musées de l'Europe. En réfléchissant sur les tâches que les fondateurs se sont assignées pour but on peut établir que chaque génération des successeurs s'est efforcée avec bienveillance de les accomplir. L'histoire, le grande nom­bre des difficultés économiques sont de temps en temps intervenus dans leur réali­sation, de nos jours, c'est en premier lieu le développement quit y fait son inter­vention. Les expositions organisées à cette occa­sion solennelle ont — comme je pense — une fonction double. Au fait, deux sortes d'expositions vont être ouvertes. Quant à sa conception et ses intentions l'une d'elles est le représentant de la période historique que le musée de cent ans a laissé derrière soi. Quant à son style et sa présentation l'autre exposition — celle des arts décoratifs contemporains — se différencie de la pre­mière. Cependant, ayant pour but l'établis­sement de la relation avec l'art contem­porain, elle est l'héritier des meilleurs tradi­tions du musée. Il faut tout de même établir que ces expositions, tout en achevant une époque, marquent le début d'une nou­velle période de l'institution de cent ans. Il nous faut prêter assistance à tout ce qui, faisant partie des traditions du passé, est valable et utile, cependant l'élargisse­ment du sens des arts décoratifs exige que l'institution suive le renouveau des arts décoratifs hongrois. Cette nouvelle période est nécessitée par l'évolution des arts dé­coratifs, de notre industrie d'art et, de plus, celle de notre société. J'ai la ferme con­viction que le Musée des Arts Décoratifs ne peut accomplir sa fonction en ce qui concerne la formation de la culture visuelle et la contribution au développement des arts appliqués contemporains que dans le cas où, fidèle au dessein des fondateurs et des prédécesseurs, il renouvelle son activité tout en se rendant compte des exigeances des nos jours. Le collectionnement et la présentation des oeuvrer, d'art des artistes­décorateurs contemporains est une tâche qui est conforme aux exigeances de l'État socialiste de même qu'aux traditions du Musée. Je suis convaincu que dans l'avenir le Musée des Arts Décoratifs remplira sa mission de la même façon qu'il l'a fait au cours de son histoire de cent ans. C'est dans l'attente de ces préoccupations que je déclare les expositions jubilaires ouvertes." Le 17 octobre, l'après-midi les deux expositions jubilaires ont été inaugurées (fig. 1—6). Les discours scientifiques de la session tenue le 18 octobre ont été introduits par M. Lajos Vayer, Professeur à l'Univer­sité, président du CIHA : "On request of the Museum, comme­morating its centenary. I have the special honour to open after — in the finest sense of the word — the protocol session held yesterday, our scientific conference on this occasion organised today. Permit me, that as the chairman of the session, before the academical formulas as "request to speach", "call you to speak" or "I thank you for your lecture of high value" to raise some modest ideas here to contribute to the 205

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