Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 25. – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1995)

Rei Cretariae Romanae Fautorum Acta XXXIV - Desbat, A.: Les productions précoces de Céramiques a glaçure plombifere de la Valée du Rhône. p. 39–47.

Lyon (n° 38) semble plutôt se rattacher à une telle forme, comme peut-être le n° 39. On rapprochera ces fragments au vase glaçuré à décor clouté découvert à Haltern (Loeschcke 1909, type 23, p. 190, Abb. 11) pour lequel une origine rhodanienne n'est pas à exclure. Trois autres fragments de Saint-Romain, un fond (n° 43) et deux fragments de panse guillochée, appartiennent à des formes fermées, ce qui confirme l'existence d'autres types que les gobelets hémisphériques ou allongés. Trois fragments, enfin, ne peuvent être attribués à une forme particulière. II. s'agit d'une anse (n° 28) et d'une lèvre (n° 41) tous deux de Saint-Romain et d'un fond (n° 42) provenant de Lyon (la Solitude). IV. LA CHRONOLOGIE Les exemples les plus anciens de céramique à glaçure plombifère proviennent donc de l'atelier de Loyasse, dont la période d'activité a été située entre 30 et 15 av. J.-C. Sur les autres sites lyonnais, ces plombifères font leur apparition dans des contextes contemporains de l'atelier comme la fouille de Loyasse L 3 ou dans les premiers niveaux d'occupation de la rue des Farges vers 20 ou 15 av. J.-C. A Saint-Romain-en-Gal, la production de gobelets d'Aco semble se situer légèrement antérieurement à celle de la Muette, vers 20 av. J.-C, ce que paraît confirmer la fouille stratigraphique de la Maison des Dieux Océans. Les premiers témoins se rencontrent dès les premiers niveaux d'occupation (SRG 1) datés 20-15 av J.-C. et tous les éléments présentés proviennent majoritairement des deux premiers horizons (SRG 1 et SRG 2) qui couvrent le dernier quart du 1er siècle av. J.-C. (Desbat-Picon 1992). La production de céramiques à glaçure plombifère dans la région lyonnaise apparaît donc dès les années 30-20 av. J.-C. et se rencontre essentiellement durant la période augustéenne précoce. Elle semble de courte durée comme la production de gobelets d'Aco, issue des mêmes ateliers. Dans l'état actuel, on constate donc un hiatus entre l'arrêt de ces productions et le début de la fabrication de la céramique glaçurée dans les ateliers du centre de la Gaule. CONCLUSION Ce matériel très fragmentaire, ce qui n'est pas étonnant pour une céramique qui, à toute époque, a toujours été très peu abondante, montre toutefois une production assez diversifiée. A coté des gobelets d'Aco, existe une production de gobelets lisses, ainsi que des vases à décor d'applique qui ne sont pas signalés en Italie, où l'on connaît en revanche des skyphoï à décor moulé (HOÇHULI-GYSEL 1977, PI. 17 et 18 et 64-65. (Maccabruni 1987). L'intérêt de ce matériel est de révéler un développement très précoce, en Gaule, de la technique de la glaçure plombifère, qui oblige à remonter son apparition en Italie même. Bien que la plupart des céramiques plombifères précoces italiques soient datées du début du 1er siècle ap. J.-C, il ne paraît pas crédible que cette céramique soit apparue en premier lieu en Gaule. En revanche, il faut admettre très peu de décalage chronologique entre les productions italiques et celles de la vallée du Rhone. Un autre point mérite d'être souligné. On a beaucoup insisté sur la présence à Lyon d'une succursale d'Arezzo, avec l'atelier de la Muette. L'existence, à Lyon et à Vienne, d'ateliers ayant produits des gobelets d'Aco et des céramiques à glaçure plombifère, semble démontrer qu'il a probablement existé, sinon des succursales, du moins des ateliers ayant des liens étroits avec ceux de la vallée du Po. CATALOGUE^ Gobelets d'Aco 1. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG I. 51. 91/16). Fosse de ratés de cuisson. Gobelet signé CH(ry)SIPPVS. Pâte: orangée; glaçure: jaune; int.: sans. Desbat 1986a, fig. 1. 5. 2. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG I. 51. 91/27). Même contexte. Gobelet attribuable à Chrysippus. Pâte: orangée; glaçure: miel; int.: sans. 3. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG 1.51. 91/28). Même contexte. Gobelet signé CHR(ysip) PVS. Pâte: orangée; glaçure: jaune; int.: sans. Desbat 1986b, pi. 1. 3. 4. Saint-Romain-en Gai (n° inv. SRG 1. 51. 91/31). Même contexte, gobelet attribuable à Chrysippus. Pâte: orangée; glaçure: jaune; int. sans. 5. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG 1. 51. 91/29). Même contexte. Gobelet attribuable à Chrysippus. Pâte: orangée; glaçure: jaune; int.: sans. 6. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG 1. 51. 91/55). Même contexte. Gobelet attribuable à Chrysippus. Pâte: orangée; couverte: blanche opaque. 7. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG 1. 51. 91/28b). Même contexte. Gobelet attribuable à Chrysippus (même décor que 8). Pâte: orangée; glaçure: jaune; int.: sans. 8. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG 1. 51. 91/30). Même contexte. Gobelet signé CHRYSIPPVS. Pâte: rouge orangée; couverte blanche opaque; int.: coulures. 9. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG 1. 51. 91/32). Même contexte. Gobelet signé CHRYSIP(pus). Pâte: rouge orangée; couverte blanche; int.: sans. 10. Saint-Romain-en-Gal. Pâte: grise; glaçure: vert bronze; int.: sans. 11. Saint-Romain-en-Gal. Fragment signé CHRYS(ippus). Pâte: orangée; glaçure jaune miel; int.: sans. 12. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG 1.41.91.39/17). SRG1. Gobelet attribuable à Hilarus. Forme basse. Pâte: brun orangée; glaçure; jaune miel; int.: sans. 13. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG 1.41. 131/8). SRG1. Fragment attribuable à Chrysippus. Pâte: orangée; glaçure: jaune miel; int.: idem. 14. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG I. 40. 67/37). SRG1. Fond attribuable à Chrysippus. Pâte: orangée; glaçure: jaune; int.:sans. 15. Saint-Romain-en-Gal (n° inv. SRG 1.41.39/15). SRG1. Gobelet signé HILAR(us). Forme basse. Pâte: orangée; glaçure: jaune miel; int.: idem. (2) Le catalogue suivra toujours le même odre: lieu de découverte, numéro d'inventaire (n° inv.), couleur de la pâte, de la glaçure extérieure et éventuellement intérieure (int.). Pour les fragments ayant déjà fait d'une publication la référence sera donéé à la fin. 41